GESER s’apprête à commémorer son dixième anniversaire. Qu’est-ce qui sera réellement fait comme activité ?

Pour une société, ce n’est donc pas donc comme un être humain, ainsi avoir dix ans, c’est une maturité. Nous pensons faire une évaluation de notre action, ces dix dernières années puis recentrer nos actions futures en tenant compte de la conjoncture. Nous qui travaillons beaucoup avec l’extérieur, nous sommes tributaire de la conjoncture internationale notamment par cette ouverture qu’on appelle mondialisation. C’est une situation qui permet aux entreprises internationales bien assises financièrement de s’insérer dans les marchés nationaux.

En somme, notre objectif pour ce dixième anniversaire, c’est d’évaluer notre action passée, tirer leçons de nos faiblesses et réorienter nos actions.

Cela fait dix ans que vous existez. Quels sont les grands moments qui ont jalonné ce parcours ?

Nous avons eu des satisfactions réelles. Ce qu’on a pu avoir comme satisfaction première, c’est d’exister et d’avoir notre place dans le milieu commercial et surtout de tisser des relations solides avec des clients qui nous font confiance .

Notre fierté personnelle c’est de savoir que beaucoup de gens connaissent notre existence, savent ce que nous exerçons. Cette marque de confiance nous a permis d’avoir des attestations de bonne fin de travaux.

En matière de satisfecit, vous avez eu au mois de juin dernier, une distinction internationale. Qu’avez-vous fait pour mériter cela ?

C’était une surprise agréable car notre forme d’action commerciale n’est pas destinée au grand public.

GESER répond seulement à des consultations soit ouvertes, limitées ou de gré à gré et très peu de gens connaissent notre action. Ce sont les structures étatiques, les commissions d’attribution des marchés au niveau ministériel, les sociétés d’Etat (ONEA, SONABEL etc.) qui nous connaissent. Aussi les banques, la douane, les services fiscaux, les ambassades, les chancelleries commerciales sont nos partenaires.

En ce qui concerne la distinction, nous avons reçu un courrier nous signifiant que nous avons été désigné pour recevoir un prix en France. Cela dénote que nos actions ont été observées un certain temps au niveau international.

Il s’agit de quoi exactement ?

C’est un prix international remis en reconnaissance de l’engagement à la qualité, au leadership, la technologie et l’innovation.

La distinction s’appelle Qualité or.

Ce prix est remis quatre fois dans l’année à Londres, à Genève, à New York et à Paris.

A chaque session, le Business initiative direction (BID) décerne ces prix . La distinction reçue est le fruit d’une sélection dans 166 pays dans le monde entier. L’impact de ce prix est un motif de satisfaction réelle, c’st à dire savoir que son action est reconnue au plan national et international. Au préalable, il procède par des enquêtes au niveau des chambres de commerce, des banques , des ambassades, des fournisseurs pour choisir les lauréats.

L’incidence de ce prix, c’est la confirmation de votre assise au plan international. Les résultats de la BID ont une diffusion mondiale à travers des supports comme Internet, la presse écrite diffusée dans les 166 pays. A chaque édition, les différents lauréats sont encore appelés. Ainsi, c’est une occasion d’échange avec différents partenaires lors des congrès en vue d’étoffer son portefeuille relationnel.

Cette distinction aura-t-elle un impact positif dans l’organisation du dixième anniversaire ?

Tous les employés de la maison se sont réunis pour connaître l’origine du prix. D’où vient ce prix ? Pourquoi ce prix ? En répondant aux différentes questions, nous nous sommes convaincus que c’est le don de soi, l’esprit continu de rigueur, l’abnégation qui ont contribué à ce couronnement.

A quel moment aura lieu exactement l’anniversaire ?

C’est courant janvier que cette commémoration aura lieu et nous ne manquerons pas de communiquer cela à nos partenaires.

La conjoncture actuelle ne nous permet pas de faire un truc grandiose. Je crois que c’est la communion et le resserrement des liens dans l’action qui peut être payant.

Entretien réalisé par Emmanuel BOUDA
Sidwaya