Bobo-Dioulasso : Des acteurs du secteur privé outillés sur les enjeux du climat des affaires
LEFASO.NET
La Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) et la Direction générale de la promotion de l’entreprise (DGPE) ont organisé, ce mercredi 4 novembre 2020 à Bobo-Dioulasso, une session d’information, de sensibilisation et d’échanges sur le climat des affaires au profit des acteurs du secteur privé. Cette activité a été jumelée à la session du Cadre des associations du monde des affaires (CAMA).
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara. Cette rencontre vise à outiller les participants sur les enjeux du climat des investissements, le mécanisme d’évaluation « Doing Business » et les actions et mesures entreprises par le gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires.
Elle vise également à recueillir leur appréciation sur ces réformes et à dégager ensemble, d’éventuelles mesures correctives ou des propositions de nouvelles actions à entreprendre.
En effet, l’environnement économique mondial est en perpétuelle mutation. Et le Burkina Faso n’y échappe pas. C’est ainsi que le gouvernement burkinabè a décidé de faire de l’amélioration de son climat des affaires, un choix stratégique pour son développement socioéconomique. Il travaille à créer les conditions pour l’émergence d’une économie solide, capable de faire face aux défis de la productivité et de la compétitivité internationale.
A en croire le directeur régional en charge du commerce dans les Hauts-Bassins, Sogh-Kélo Somé, par ailleurs représentant le ministre Harouna Kaboré, cette action s’est traduite par la mise en place, en 2017, d’un nouveau dispositif institutionnel de pilotage et de suivi de l’amélioration du climat des affaires qui a permis d’impulser de nombreuses réformes ces dernières années, avec la collaboration du secteur privé.
« Ces réformes ont touché aussi bien le cadre législatif, réglementaire et institutionnel que les procédures à travers la dématérialisation de certains actes administratifs. Toute chose ayant contribué à faciliter la pratique des affaires dans notre pays et à fournir un cadre plus attrayant pour les investisseurs nationaux et étrangers », a-t-il laissé entendre.
Toutefois, il a fait savoir que l’ampleur de la compétition internationale oblige l’ensemble des économies à opérer continuellement des réformes afin d’attirer le plus de capitaux. « C’est pourquoi, le gouvernement s’attèle à consolider les réformes antérieures et à mettre en œuvre de nouvelles réformes afin de permettre à notre pays de disposer d’un environnement des affaires et des investissements répondant aux standards internationaux », a-t-il expliqué.
Cette rencontre offre donc l’occasion aux acteurs du monde des affaires d’apprécier ce que le gouvernement a fait pour eux, de relever les insuffisances et aussi faire des propositions d’amélioration du climat des affaires. Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux, Sogh-Kélo Somé a invité les participants à des échanges francs et à un examen sans complaisance des réformes déjà mises en œuvre, du dispositif d’indentification et de suivi des réformes afin de faire des propositions pour améliorer de façon significative et continue, le climat des affaires dans notre pays.
Faire le bilan des actions de la Délégation consulaire régionale
Cette activité a été jumelée à la session du Cadre des associations du monde des affaires de 2020. Les travaux ont été présidés par le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara. Selon lui, il sera question de faire le point des activités menées par son institution d’une part et, d’autre part, examiner les enjeux de l’amélioration du climat des affaires au Burkina Faso.
« Cette rencontre se présente comme un espace d’échanges autour de la vie de l’institution pour entrevoir ensemble des pistes à même de redynamiser les affaires. Pour amorcer le développement économique des Hauts-Bassins et du Burkina Faso, nous avons besoin de réformes pour lever les contraintes liées à l’épanouissement et à la compétitivité du secteur privé. C’est pourquoi, un autre acte de la rencontre sera consacré aux réformes initiées ces derniers années par le gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires », a-t-il dit.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Romuald Dofini
Lefaso.net