Le Programme de restructuration et de mise à niveau de l’industrie des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ambitionne de faire de chaque Etat membre, « un acteur significatif de la mondialisation dans le cadre d’un développement industriel durable ». Il vise à améliorer les capacités productives des entreprises de l’espace et à favoriser l’accès de leurs produits et services aux marchés internationaux.

La rencontre du 3,4 et 5 septembre, organisée par la Commission, devrait permettre de réaliser le rapport de l’étude sur le financement de ce programme.
Elle constitue selon le commissaire chargé du département de l’Energie, des Mines, et de l’Industrie, Ibrahim Tamponé, la dernière étape avant de rendre opérationnel le programme de restructuration et de mise a niveau de l’industrie des Etats membres de l’UEMOA.

C’est pourquoi, M. Ibrahim Tamponé a exhorté les participants à s’impliquer, de manière efficace, dans les travaux afin d’identifier clairement et de façon cohérente, les stratégies et plans d’actions de mobilisation des fonds nécessaires à la restructuration et à la mise à niveau des industries de l’Union, en particulier dans les secteurs considérés comme possédant des potentialités réelles de développement que sont l’agro-alimentaire et le textile.

Il s’agit plus précisément, pour les séminaristes, d’identifier les sources de financement du programme devant engager des responsabilités partagées entre la Commission, les institutions spécialisées autonomes de l’Union, les Etats, les bénéficiaires et les partenaires au développement. En effet, « la mise a niveau de l’entreprise et de son environnement, suppose une capacité d’adhésion, une volonté de changement et une motivation réelle au plan individuel et collectif », a déclaré M. Tamponé.

Il faudrait également, une collaboration étroite entre les secteurs public et privé en vue de faire de la mise en œuvre de ce programme, une réussite surtout en ce qui concerne l’acquisition des technologies appropriées, l’investissement, la consolidation et la création d’emplois durables. La réussite dudit programme représente un défi majeur et une opportunité immense pour le tissu industriel de l’UEMOA, surtout dans un contexte d’ouverture et de globalisation de l’économie avec une exigence de compétitivité.

L’exécution globale de ce programme est estimée à plus de 200 milliards de F CFA. D’ores et déjà, la Commission de l’UEMOA a inscrit 810 millions de F CFA comme fonds de démarrage.

Fatouma Sophie OUATTARA
Sidwaya