Les riverains du cimetière de Dagnoën (secteur 29 de Ouagadougou) crient haro aux ordures. Des ordures qui menacent le cadre de vie et la santé des populations riveraines. Alertés, nous nous sommes déportés sur les lieux ce mardi 21 septembre 2004.
C’est une situation invivable. C’est un cimetière d’ordures gisant sur environ deux cents mètres que nous avons vu à Dagnoën. Une véritable poubelle à ciel ouvert qui met en péril la santé des riverains avec son cortège de maladies , de désagréments, d’odeurs et de fumée insidieuse.
La décharge publique de Dagnoën dégage une puanteur intenable. Selon les témoignages, le cauchemar durerait toute l’année. Pendant l’harmattan, les odeurs cèdent la place aux plastiques et à la poussière qui prennent d’assaut les concessions. Pire, les charretiers y déversent à longueur de journée des ordures et autres saletés en provenance des voisinages. Face à cette situation peu enviable, les riverains ne savent plus à quel saint se vouer. Une situation qui pose le problème crucial de la salubrité et de l’hygiène publique au sein de nos villes.
Ils espèrent tout au moins une prompte réaction de la part des autorités municipales de la ville. Elles qui viennent de recevoir une destinction pour leurs multiples efforts de salubrité ; car si Ouagadougou est réputée pour sa propreté, les habitants de Dagnoën ont en ce moment un tout autre sentiment.
Nadoum Saturnin COULIBALY (Stagiaire)
Sidwaya
