Actualités :: Maison de la femme de Boulsa : "Un cadre de fermentation des (...)

Les femmes de Boulsa, ont désormais une maison à elles. Vendredi 30 avril 2004, la première dame, Mme Chantal Compaoré a inauguré la Maison de la femme de cette localité.

Boulsa, dans la province du Namentenga, situé à près de 200 kilomètres à l’Est de Ouagadougou était en effervescence, vendredi 30 avril 2004. Et pour cause, l’inauguration de la maison de la femme. "Quoi de plus normal’’ , dira le ministre de la Promotion de la femme, Mme Gisèle Guigma car ce n’est pas tous les jours que Boulsa connaît une importante manifestation comme celle-ci. Des dizaines de grosses voitures tout terrain sillonnaient la ville, laissant derrière elles des nuages de poussière.

Les femmes du terroir, réveillées tôt le matin, ont vite enfilé les tee-shirts à l’effigie de Chantal Compaoré, des pagnes de fête Faso dan fani ou des uniformes conçues pour l’occasion. Aux environs de 10h, la fête commença. Au menu, de l’animation et une kyrielle de discours. Du mot de la responsable des femmes du Namentenga au discours de la première dame en passant par ceux du maire, du haut-commissaire et de Mme Guigma, tous ont dit leur joie de voir enfin, Boulsa dotée de cette infrastructure. "Nous ne pouvons que nous réjouir encore une fois de la perspective offerte d’ajouter à ce palmarès, cet instrument de mobilisation des femmes’’, soutient Gisèle Guigma.

Une Maison de la femme, pourquoi ?

Après Diapaga, Fada, Bobo, Koudougou..., Boulsa vient de bénéficier d’une Maison de la femme. Mais à quoi riment toutes ces inaugurations de maisons de la femme ? Est-on tenté de se demander. "Elle est le pôle par excellence des activités de la femme au niveau de la province. Elle constitue le lieu de rencontres des femmes en même temps que leur lieu de prise de décisions. Elle doit permettre à la femme de se ménager un cadre de rencontres, un espace propre à elle pour ses loisirs, pour se cultiver et pour réfléchir aux problèmes liés à sa condition...

Bref, pour s’épanouir’’, a martelé la ministre des femmes. Et l’épouse du président de renchérir : "Cet édifice est un important point de ralliement pour consolider vos acquis en matière d’activités génératrices de revenus, de santé de la production, de la lutte contre le VIH/Sida et d’alphabétistion de la jeune fille’’.

Comme le dit un adage, "lorsque la chambre d’un enfant est plein de jouets, c’est qu’il sait les entretenir’’. La ministre Guigma a alors attiré l’attention des femmes pour qu’aucun iota de ce "joyau’’ ne se dégrade pas. "C’est dans une maison très peu fréquentée que les cafards, les salamandres et autres lézards disputent l’espace aux humains’’, dit-elle. Elle a donc souhaité que ce bien soit entretenu avec la plus grande munitie. Mme Compaoré pour sa part a émis le souhait que "les actions se mènent dans un esprit de concertation et de dialogue afin que des infrastructures annexes se multiplient et se développent’’.

Au-delà de l’animation qu’a connue ce gros bourg, les filles du Namentenga ont eu l’occasion de parler de leurs problèmes spécifiques avec la première dame : manque de matériel de travail, d’eau, d’infrastructures sanitaires... En réponse aux doléances, Chantal Compaoré a offert du matériel composé de charrettes, de séchoirs, d’ambulances motorisées etc. En plus de ce geste de reconfort, Mme Compaoré a donné l’assurance aux namentengalaises "d’une écoute particulière pour l’amélioration de leurs conditons de vie’’.

L’étape de Koupéla

D’une pierre deux coups, après l’étape de Boulsa, l’épouse du chef de l’Etat s’est rendue à Koupéla dans la province du Kourittenga. Là, elle a posé la première pierre de la future Maison de la femme. Ambiance de fête, accueil chaleureux étaient également au menu.

Chantal Compaoré a donné rendez-vous aux femmes du Kourittenga dans quatre (4) mois pour l’inauguration de la maison.

P. Pauline KABORE
Sidwaya

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