Actualités :: Concours directs 2009 au Burkina : "On ne rigolera pas avec les (...)
Soungalo Ouattara, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MFPRE), Soungalo Ouattara et ses collaborateurs ont rencontré, le 16 juillet 2009 à Ouagadougou, la Commission nationale de pilotage des concours directs. Les dernières consignes ont été données aux membres, afin d’enrayer la fraude.

"Nous devons faire admettre à la jeunesse burkinabè qu’on peut accéder aux emplois de la Fonction publique sans frauder". C’est ce que le ministre de la Fonction publique et la Réforme de l’Etat (MFPRE), Soungalo Ouattara a dit aux membres de la commission nationale de pilotage des concours directs 2009, hier 16 juillet à Ouagadougou. Les concours directs 2009 débutent le 20 juillet prochain. Ainsi, M. Ouattara et son staff ont jugé nécessaire de rencontrer la commission nationale de pilotage, afin de faire le point des préparatifs et donner les dernières consignes à tous les acteurs.

Et les consignes et conseils n’ont pas manqué. Soungalo Ouattara a donné le ton. "Les questions d’emploi touchent tout le monde. Vous devez travailler de sorte à garantir l’égalité d’accès à tous", a-t-il signifiée à la commission nationale de pilotage des concours directs.
Pour lui, il faut faire changer de mentalité en faisant mentir ceux qui pensent qu’il faut passer par la fraude pour réussir aux concours. Le centre de Ouagadougou mobilise à lui seul 1 700 surveillants et 2 500 secrétaires de jury. Le MFPRE note que cela constitue un mécanisme lourd, mais dit-il, chacun doit jouer sa partition pour le succès des concours directs 2009.

Une batterie de consignes

Selon Soungalo Ouattara, les citoyens et les candidats sont devenus plus exigeants, ce qui fait que les organisateurs doivent éviter d’être responsables d’erreurs matérielles ou être un adjuvant de fraude. Il a souligné, à l’adresse des membres de la commission nationale de pilotage, que si les concours sont mal organisés, ce ne sera pas la Fonction publique seule qu’on insultera, mais tous les organisateurs. Le ministre a donc demandé aux uns et aux autres de prêter serment en prenant à témoin l’opinion publique, qu’ils seront des combattants intraitables de la fraude.

La secrétaire générale du MFPRE, Adama Vignibé/Ouédraogo a déballé un ensemble de consignes à l’endroit des membres de la commission et des candidats. Il est démandé aux membres de la commission de pilotage d’être ponctuels, de respecter la répartition des surveillants dans les sous-centres afin d’éviter les pertes de temps. La préparation des sous-centres doit se faire un jour à l’avant et dès qu’un président de sous-centre constate qu’un secrétaire de jury est indisponible, il devra le signaler à temps afin qu’on le remplace. De même, la secrétaire générale a précisé que les présidents de jury doivent s’assurer de la disponibilité du matériel de composition et être présents à 6 heures et les surveillants à 6 heures 15 minutes du matin. Il faut deux surveillants par salle, les surveillants ne doivent pas s’asseoir, lire les sujets ni les emporter à la fin. Enfin, les candidats doivent être contrôlés au fur et à mesure que l’appel est effectué. Pour les pertes de pièces d’identités, il n’y aura pas de tolérance, a indiqué Mme Ouédraogo.

"Souvent, ce n’est pas de bonne foi que certains égarent leurs pièces d’identités. Il faut être vigilant pour les cas de pertes de pièces et ne pas accepter", a martélé la secrétaire générale du MFPRE. Une fois dans les salles, les candidats doivent être dépouillés de tous documents suspects. Les portables doivent être purement éteints. Et dix minutes après le début des épreuves, les candidats ne peuvent plus avoir accès aux salles de composition.

Au regard de toutes ces exigences, Soungalo Ouattara a demandé aux membres de la commission d’être vigilants et patients. Il les a rassuré que la prise en charge des membres de la commission nationale de pilotage des concours directs 2009 sera faite sur place. "Vous serez payé car tout travail mérite salaire", a-t-il mentionné.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

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