Actualités :: Foncier : Des souscripteurs de la SOCOGIB dénoncent "une TVA fictive" sur le (...)

Ce mardi 13 septembre 2022, des souscripteurs se sont regroupés devant les locaux de la Société de construction et de gestion immobilière du Burkina (SOCOGIB) à Ouagadougou. Ils réclamaient des éclaircissements sur une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qu’ils qualifient de fictive qui leur est demandée sur le coût total de chaque parcelle. Malheureusement, aucun responsable de la SOCOGIB n’était présent pour les recevoir.

Les souscripteurs se sont regroupés ce mardi 13 septembre 2022 pour deux raisons. La première est celle relative à la TVA qui leur serait imposée, car ces derniers veulent plus d’éclaircissements sur la suppression de leurs sommes initiales déjà versées en TTC tout récemment. « Cette TVA, pour nous, n’a pas sa raison d’être car nous avons eu une première concertation avec les responsables de la SOCOGIB où nous avons dénoncé ce caractère illégal de la TVA. Et suite à cette concertation, ils nous avaient rassuré de la suppression de cette TVA », soutient Souleymane Yago, souscripteur auprès de la SOCOGIB. Contre toute attente, cette TVA n’a pas été supprimée, comme l’ont constaté les souscripteurs lors des payements. Pourtant la TVA ne ressort nulle part dans leurs contrats.

Souleymane Yago

La deuxième cause du regroupement des souscripteurs concerne le délai de payement. Selon eux, le délai de deux mois pour solder le montant de leurs parcelles n’est pas raisonnable parce que le retard vient de le SOCOGIB qui n’a pas été à mesure de viabiliser les terrains à cause des problèmes avec les propriétaires terrains. « C’est normal que vous nous donniez des délais mais deux mois c’est trop peu pour venir solder des millions », soutient Souleymane Yago. Il ajoute que le non-respect du délai est sanctionné par l’augmentation du prix du mètre carré, ce qui est une forme d’arnaque selon les souscripteurs, qui sollicitent par la même occasion un délai d’au moins une année.

Ce mardi 13 septembre 2022, le groupe n’a pas eu d’interlocuteur. Aucun responsable de la SOCOGIB n’était présent pour les écouter. Pour Souleymane Yago et les autres, l’absence de responsables de la SOCOGIB s’explique plutôt par le manque d’arguments selon les souscripteurs, car selon eux cette TVA est purement et simplement illégale. Elle n’a donc pas sa raison d’être.

Pour finir, les souscripteurs demandent à ce que la SOCOGIB se « ressaisisse et fasse une gestion transparente » dans ses relations avec ses clients car disent-ils, « il n’y a pas de transparence dans le comportement de la société ».

Rachida Démé
Urielle Lezogo (Stagiaires)
Lefaso.net

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