Accueil > ... > Forum 1418158

Secteur du coton : Le Salon international du coton et du textile se tient bientôt à Koudougou

19 septembre 2018, 18:29, par KONE

La vision de la Feuille de Route Coton est celle d’un secteur coton africain compétitif et durable contribuant au développement économique, à la réduction de la pauvreté, à la sécurité alimentaire et à la création d’emplois grâce au renforcement de la coordination et des capacités des acteurs pour mobiliser les politiques d’appui existantes, dans une perspective panafricaine. Cette vision tient compte de celles des trois stratégies régionales coton.
Le coton est tout d’abord une source importante de devises et toute variation du cours du coton ou du volume de production se répercute sur la balance commerciale et sur la balance des paiements.
Définition La balance commerciale des biens et services retrace la différence entre les exportations de biens et services et les importations de biens et services, exprimée en pourcentage du PIB. Une balance positive indique que les exportations dépassent en valeur les importations (excédent commercial). Une balance négative indique au contraire que les importations dépassent en valeur les exportations (déficit commercial). La statistique met en relation ce solde avec la taille de l’activité économique (PIB).
En revanche les importations massives de biens et services vident le pays importateur de ses ressources en grandes et constituent des entrées de devises pour les pays de provenance de ses biens et services le cas d’importation des motos JC en chine est largement illustratif car chaque famille au Burkina Faso possède un minimum de motos dont l’essentiel de la valeur ajoutée reste en chine.
C’est la raison pour laquelle le Burkina Faso gagnerait mieux à transformer son coton dont 98% est destiné pour être commercialisé à l’état brut à l’étranger sans créer de valeur ajoutée depuis 36 ans .
Nous voulons trouver des voies et moyens pour accroitre le volume de la transformation du coton sur place au Burkina même s’il faut coopérer avec des firmes et sociétés de filature extérieure pour une semi transformation en fil du coton afin de créer de la richesse supplémentaire à travers la valeur ajoutée la création de l’emploi pour les jeunes burkinabés et femmes et la réduction de la pauvreté.
Nous produisons chaque année plus de 200000 tonnes de fibres qui sont destinées essentiellement a l’exportation pour des intermédiaires négociants du coton qui sont une dizaine seulement mais qui se font plus de marge que les sociétés cotonnières et les producteurs de coton
Nous voulons améliorer la profitabilité du coton a tous les acteurs clés de chaines de production au Burkina Faso à travers la mise en valeur partielle ou totale du coton au Burkina. cependant nous sommes confronté a un problème de concurrence assez rude et exacerbée de l’industrie textile par les asiatiques et les autres filateurs américains et européens qui possèdent des grosses machines avec des technologies de pointes dominant ainsi l’industrie africaine par les couts dans un continent de plus en plus pauvres ou les cotonculteurs même ne peuvent s’offrir le prix des pagnes même les friperies par manque de moyens. Il faut posséder coûte que coûte des avantages concurrentiels assez défendables et durables pour le textile africains. Pour ce faire il conviendrait de faire de la différenciation ou de la focalisation ou de niche comme stratégie commerciale dans l’industrie africaine former les futures acteurs et utiliser des technologies de pointes a cet effet défiant toute concurrence pour que ces futures filières survivent et soient epargner de mort prématuré comme e Faso fani ou Faso tex
Nous avons intérêts a coopérer avec les filateurs extérieurs pour leur implantation des industries textiles dans notre pays pour bénéficier de la main d’œuvre au lieu de multiplier des structure de filature qui ne seront pas rapidement concurrentielle dans un monde plus globalisé ou les frontières entre les pays se sont estomper en terme de marchandises de finances et des informations. Dans ces conditions de marché et de pouvoir d’achat des africains il vaut mieux coopérer que de périr seul il faudra aussi valoriser la politique de consommation régionale avec 70 millions d’âmes de la CEDEAO pour porter notre marché du textiles et des pagnes. l’objectif est se fixer un taux élevé de transformation définitive ou totale du coton avant son exportation vers l’extérieur pour créer de l’emploi et de la richesse au Burkina et réduire la pauvreté
Les hausses conjuguées des volumes de production et des prix aux producteurs se sont traduites par une nette augmentation des revenus dans les régions cotonnières dans les années 1990. La baisse de l’une ou l’autre de ces 2 variables engendre une dégradation des revenus ruraux et donc de la consommation des ménages. Le secteur a également contribué à l’amélioration des recettes fiscales, directement via les droits de douanes sur les intrants importés, les impôts sur les salaires, l’impôt sur les bénéfices des compagnies cotonnières, mais aussi indirectement par les recettes douanières et de TVA liées à la croissance de la consommation des ménages et de l’investissement, elle-même engendrée par l’expansion de la culture cotonnière.
Important soutien a la consommation des ménages, agissant sur l’ensemble du tissu économique Burkinabé, le coton est une source importante de devises et une hausse conjuguées du volume de production et du prix se répercutent sur la balance commerciale et la balance des paiements et de revenus au niveau rural représentant 80% de la population active du Burkina.
Le secteur a également contribué à l’amélioration des recettes fiscales, directement via les droits de douanes sur les intrants importés, les impôts sur les salaires, l’impôt sur les bénéfices des compagnies cotonnières, mais aussi indirectement par les recettes douanières et de TVA liées à la croissance de la consommation des ménages et de l’investissement, elle-même engendrée par l’expansion de la culture cotonnière.

LES IMPACTS DU DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE COTON

4.1. Une influence positive sur les principaux indicateurs macro-économiques
4.1.1. Le coton est le premier produit d’exportation du Burkina Faso et a par conséquent une influence positive très forte sur la balance commerciale et les recettes en devises.
4.1.2. La filière coton joue également un rôle important et croissant sur le Produit Intérieur Brut.
4.1.3 La filière coton intervient dans la lutte contre le chômage.
4.2. Une contribution importante aux finances publiques
4.2.1. Les taxes et impôts indirects prélevés sur les activités de la filière coton permettent à l’État d’en tirer des recettes non négligeables.
4.2.2. Les impôts directs sur les bénéfices de la SOFITEX (BIC) contribuent de façon importante au budget de l’État.
4.3. Un moteur de développement pour d’autres secteurs économiques 4.3.1 Le développement de la filière coton a permis le développement des activités de transformation de la graine de coton, en particulier des huileries.
4.3.2. La transformation locale du coton fibre, même modeste au Burkina Faso, s’est développée avec la création en janvier 2000 d’une unité de fabrication de fil de coton.
4.3.3. Le transport privé, qui concerne le transport des intrants, du coton-graine, du coton fibre et de la graine de coton, bénéficie du développement de la filière.
4.3.4. Le transit intérieur et l’activité de délintage des graines, directement liés au coton ont aussi progressé.
4.3.5. Le développement de la filière coton bénéficie également aux échanges économiques en milieu rural et au commerce de divers produits.
4.4. Un développement au bénéfice des producteurs
4.4.1 La réussite du Burkina Faso en matière d’organisations de producteurs, permet à ces derniers de mieux défendre leurs intérêts et de se professionnaliser.
4.4.2. Les producteurs de coton ont grâce à cette culture augmenté et sécurisé leurs revenus :
4.4.3. Les revenus du coton permettent une monétarisation et une « financiarisation » progressive des populations rurales.
4.5. La pauvreté en recul dans les zones cotonnières
4.5.1. La pauvreté se traduit au niveau individuel par la non-satisfaction des besoins essentiels tels que l’alimentation, l’habillement et le logement.
4.5.2. La culture du coton favorise la sécurité alimentaire.
4.5.3. Le développement de la filière joue en faveur de l’éducation et la santé.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés