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De la nécessaire politique de concorde nationale

22 octobre 2017, 10:07, par Yempab

Je crois qu’il y a vraiment de l’espoir au regard des analyses, que le BF trouve un jour le courage et la voie pour se bâtir véritablement sur un pacte social enfin a sa mesure.
Bien nommer le probleme : tout commence la... Et ce n’est pas simple, car où commencer ?
Mais peu importe, on peut dégager des constantes. La première, l’obstination de nos politiques a continuer de voir la construction de leur pays selon l’appareil d’État hérité... Sans être eux même culturellement formés pour les valeurs et principes de cet Etat... Par exemple, dans ce type d’État, les hommes...et femmes..et enfants, quelque soit leurs titres, rangs et fonctions, sont égaux entre eux, serviteurs du pays et justiciables selon ce que la loi a admis comme bien ou mal... les fautifs sont punis avec rigueur, pour décourager d’autres de s’engager dans cette voie, et les nobles sont cités en exemple...Va expliquer ca "au chef de famille" africain, au "grand frère"... bref a tout chef constitué de notre socle social, et bien entendu, a "quelque autorité moderne" que ce soit...
Et dans notre culture, le chef ne rend pas de comptes, il gère... Souvent, bien d’ailleurs, car il prend tout sur lui, forçant par sa patience, le respect de tous et partant, une identité consensuelle. Quand le chef est mal éduqué haayyaaaa... on supporte et on prie que ca ne dure pas...
Deuxième constante, ce refus de se déterminer comme vous le dites, je crois... De nobles tentatives ont été faites, politiques, intellectuelles, économiques et culturelles, et avec au sommet le projet d’État de Sankara... Mais va rassembler les gens autour d’un tel projet...ou à la fin ils doivent être fiers...de n’être plus rien.. au profit d’une nation... un 15 Octobre résout très bien..de tels...comment ont ils résumer ? "Déviation droitiere" si j ne m’abuse...
Bon, troisième constante, l’improbable conciliation sur ce qu’est la justice... Dans l’Etat de droits, le droit seul doit être dit...dans notre culture aussi du reste, mais tronquée, on a vite fait de mettre le pardon, qui est un acte de contrition entre 2 personnes ou 2 parties, en constitution de justice d’affaires d’État... Donc si je commet un crime, je demande pardon, je répare, et basta...A vos bourses, tous les crimes sont solvables sans autre préjudice, n’est ce pas ?
Bon, d’autres constantes peuvent se dégager, elles sont présentés tout au long de notre histoire nationale si courte, tous les régimes sont passés dans ces méandres...
Mais, une fois que nous nous accorderont que ces constantes sont vraiment le problème, nous pourrons ensemble quelque soit notre lourd passé, bâtir au moins un avenir moins tumultueux déjà...
J’aimerai bien, Monsier SAYOUBA, votre avis sur ces constantes... En tout cas bravo, de tracer la route vers la prise de conscience de la nécessité de prendre notre courage...