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François Compaoré sort de son silence : « Quand le temps sera venu, nous rentrerons »

26 septembre 2017, 19:37, par Sidbéwendé Zoungrana

Comme on le constate, François Compaoré ne cessera pas de narguer le peuple burkinabé. A travers cet interview que nous pouvons supposer « Organisé » et « fortement payé certainement », il s’autorise d’insulter à travers ses déclarations, l’intelligence des burkinabé. Il oublie ou évite de dire ce qu’il devait vraiment dire : i)-Au titre de l’Affaire David Ouédraogo qu’il a trucidé, c’est aujourd’hui qu’il déclare que l’intéressé était impliqué dans une Affaire de Coup d’Etat que personne n’en a jamais parlé auparavant. Mieux, il fait ressortir que c’est des suites des mauvais traitements de la Gendarmerie (certainement des éléments de ce Corps en charge de l’enquête sur la probable tentative de Coup d’état) que David est mort. Si oui qu’il en a été ainsi, pourquoi n’en avoir pas pendant plus d’une dizaine d’années, quand on sait et se rappelle ce qui se disait au sujet de cette Affaire. Pourquoi a-t-il attendu tout ce temps pour en parler ? Dire qu’il n’a été et n’est nullement impliqué, voire, concerné dans la mort de Norbert Zongo, suite à son grand intéressement à cette Affaire David Ouédraogo, c’est encore une formule pour distraire les gens et surtout se foutre du peuple burkinabé. A-t-il voulu nous dire que Norbert Zongo a aussi été tué par la Gendarmerie ? Il ment et ne cessera de mentir car dans ce second dossier, les auteurs ciblés et publiés dont certains sont bêtement morts de leurs actions à eux sont des éléments des Assassins du Conseil de l’Entente qui relevaient de son frère et lui et qui d’ailleurs assuraient la Sécurité de « leurs » familles. François, tu mens et tu mentiras toujours. Tout le monde t’a compris et de comprend ; ii)-D’un quelconque Bluff de la Justice sur un Mandat d’Arrêt éventuel lancé à son encontre, cette déclaration n’engage que lui et ses Avocats. Le peuple burkinabé ne s’en tient jusqu’à preuve du contraire à sa Justice et ses Opérateurs. Si d’aventure parmi les Juges qui ont affaire à ce dossier se dénient à travers des contradictions entre la vérité et ce qu’ils ont dit au peuple, ce seront des « Juges ripoux » auxquels le peuple se retournera tôt ou tard. Les vrais burkinabé savent qu’en toute chose, « on s’adresse à ce qui t’a fait tomber, plutôt qu’au lieu où tu es tombé ». Encore une fois, François, tu mens ; iii)-De vos probables retours au pays, ni Blaise, ni toi François et encore moins Bembamba (ex-Ministre des Finances & beau-frère à vous) et Alizèta Gando, personne en 2014 ne vous a demandé de quitter le pays. C’est de votre chef, parce que, sachant ce qui vous attendait en représailles de ce que vous (famille Compaoré et alliés) aviez fait pendant 27 Ans contre le peuple, que vous avez opté de prendre la tangente. Revenez donc quand vous voudrez, mais ne vous attendez pas à ce qu’on vous fasse des cadeaux pour ce que vous avez fait. De la Justice dont vous avez si peur, retiens, François que « C’est celui qui a mis le feu à la maison qui est le premier à crier au feu ». Nous vous attendons donc de pied ferme.