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Décision du Groupe de Travail des Nations Unies sur le cas Djibrill Bassolé : La NAFA invite le président du Faso à se conformer au droit international

6 juillet 2017, 19:54, par Eric de KOURIA

Je ne suis contre ni la personne de Monsieur Djibril Bassolé ni son parti politique, encore moins ses nombreux militants et sympatisants. J´aime le Monsieur et le respecte beaucoup. Il en est de même pour ces nombreux militants. L´histoire nous a toujours appris que notre vie est comme une roue. Elle tourne et tourne toujours. Et très souvent on est en haut. Et parfois on est en bas. Je me souviens de comment ce Monsieur, qui a certainement a partagé tellement de lourds secrets avec le président Blaise Compaoré, avait de façon laconique commenté la décision de la même cour des droits de l´homme des Nations Unies…à propos de l´affaire Thomas Sankara ! Maintenant que des gens se mobilisent pour lui et exigent « mani militari » l´application d´une décision, qui du reste n´a aucun pouvoir juridique… me surprend. Seule la justice Burkinabè décidera de la culpabilité ou non de Monsieur Djibril Bassolé. Seule la justice Burkinabè décidera de quand il aura droit à une liberté conditionnelle ou pas. Les partisans de Monsieur Djibril Bassolé ont la mémoire courte. La réconciliation nationale tant voulue par l´ensemble des Burkinabè se fera. Oui elle se fera de façon non partisane. La repentir est la seule voie pour y arriver. Monsieur Djibril Bassolé n´est pas un exemple en démocratie. Nous respectons l´homme. Seulement il aurait pu être un héros aujourd´hui. C´était l´un des proches de Blaise Compaoré. Pourquoi n´a-t-il pas démissionné quand il avait su que l´entêtement du président conduirait tout le monde à une insurrection populaire ? Pourquoi a-t-il joué le jeu de Gilbert Diendiéré ? Pourquoi a-t-il manqué de courage ? Il a voulu le beurre et le prix du beurre ! Qu´il paie alors pour ces mauvais choix. Il paie le prix des mauvaises décisions qu´il a eues au cours de sa carrière politique. Remontons déjà dans les années chaudes la rectification et vous verrez que ce Monsieur est trempé jusqu´au cou. Toutes les sales histoires de la république portent souvent sa griffe. Qu´il reste en prison s´il est coupable. Point barre ! Ce n´est pas la Franc-maçonnerie dont il est membre influent, ni le Qatar, qui roule pour lui, ou même quelques excités qui vont l´imposer aux Burkinabè. Nous ne nous laisserons pas berner par des gens qui reçoivent leurs ordres ou leurs pécules des services étrangers. Nous serions aujourd´hui sous les bottes de la redoutable bande de voyous si le coup de force du RSP avait réussi, avec le cortège de morts que cela aurait entrainé ! Ne soyons pas naïfs à ce point. Ils n´ont jamais usé de sentimentalisme à l´égard de leurs adversaires politiques. Ils les considéraient comme des ennemis qu´il fallait liquider. Et ils l´ont fait sans regrets. Allez demander aux familles de Henri Zongo, Jean Baptiste Boukary Lingani, Koundaga, Thomas Sankara, Norbert Zongo…etc…ce qu´elles ressentent aujourd´hui. Nous en avons assez de ceux qui pensent que le Burkina leur appartient ! Nous en avons assez de cette jeunesse désœuvrée, qui pour un billet de 1.000 francs, est prête à descendre dans les rues pour défendre des hommes ou des femmes qui ne méritent même plus la confiance des Burkinabè.
Qui vous a rendus pauvres !? C´est eux !
Pourquoi vous n´avez pas du travail ? C´est encore à cause d´eux ! Vous savez quoi !? Je vais dire : les rejetons de ceux que vous défendez sont bien nourris, logés, blanchis dans des appartements achetés à coût de plusieurs centaines de milliers de dollars…au Canada, en Europe souvent avec le fruit des maigres recettes du Burkina. Si ce n´est l´argent du traffic des armes et du diamant. Ils y fréquentent les meilleures universités, cependant vous galerez à Ouaga dans les rues mal entretenues, dans les quartiers non lotis où les moustiques vous inoculent toutes formes de maladie, palu, palu dengue…et tous les autres types de maladies parasitaires. Réveillez-vous, jeunesse Burkinabè.