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Situation nationale : Le CED demande la suppression de la Haute Cour de Justice et de la Justice militaire

19 juin 2017, 18:12, par Sidbéwendé Zoungrana

A Monsieur ZAÏDA et ses Camarades ! S’il est autorisé de considérer les deux Instances Judiciaires dont vous faites cas comme des Tribunaux d’exception tels les Tribunaux Populaires de la Révolution que nous avons connus il y a quelques temps dans notre pays avec leurs bavures et injustices enregistrées, nous nous disons qu’elles ont été créées parce qu’ils (Blaise et son Régime défunt) avaient entrevu leurs nécessités. L’une pour séparer les possibles modes de poursuites des civils de leurs amis et camarades de "mangement", et l’autre simplement parce que les militaires, eu égard à la particularité de leur Corps, étaient autrement considérés que vous, que nous. En effet, pour la seconde (Tribunal Militaire), depuis l’ère des temps, toute Armée sur cette terre disposait d’un Tribunal particulier pour juger les fauteurs en son sein ; les fautes, délits et crimes se distinguant de ceux à nous civils reprochés. Si vous suivre est ce qu’il faut, pensez-vous qu’il est possible de qualifier les graves fautes, délits et crimes par eux commis comme des des fautes de Droit commun telles qu’elles sont qualifiées pour les justiciables civils ? Nous pensons que cela sera difficile eu égard aux particularités de leurs fonctions et responsabilités assumées. Nous pensons que votre cri de coeur n’est rien d’autre qu’une exigence de votre part de la poursuite de l’impunité dans le pays. Cette réclamation, Mr. Zaïda reste et va toujours dans le sens de vos idées manifestées depuis l’Insurrection. En effet, depuis lors, vous vous évertuez à dire aux burkinabé que Blaise Compaoré fut le meilleur et ne mérite pas ce qui lui est arrivé. Cependant, que cela vous plaise ou non, ces prévenus et de la Haute Cour de Justice et le Tribunal Militaire demeureront jusqu’aux jugements de ceux que vous défendez becs et ongles. Il ne sera pas question qu’on passe du savon et même de l’eau de javel sur le Coup d’Etat avorté par certains d’entre eux organisé, ni sur les crimes économiques et de sang commis par les autres. On prendra le temps qu’il faudra pour toiletter les Textes qu’ils avaient confectionné à leurs mesures et, les juger pian !. Suppression de ces Instances judiciaires s’il y a lieu, elle le sera après i l’on entrevoit la nécessité, mais après qu’on aura juger ces personnes de mauvaises moralité, ne vous en déplaise.