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Agression d’un journaliste par un gendarme : Le MBDHP invite les autorités à faire la lumière

17 mai 2017, 09:52, par Dimathème

Démocrate, parle de ce que tu sais. Aux USA sans ménagement le "secret service" allait jouer son rôle. Prends le soin de suivre les chaînes telles que CNN, tu verras que la ligne à ne pas franchir est respectée par les journalistes et ils se tiennent à carreau. En France, des snipers sont postés sur les toits ( lors d’un déplacement de Hollande un sniper, je ne sais pas ce qui s’est passé, a tiré). Votre journaliste en question, j’ai une question pour lui : Est ce qu’on peut rentrer à la RTB par le mur même si on y travaille ? Le badge en question, moi je peux le reproduire en moins de 15mn. Imaginez un instant que je sois un faussaire, je récupère un badge et je le falsifie, je passe le scanner comme tout le monde et ensuite je saute la corde pour aller chercher mon arsenal et je reviens ; le gendarme me laisse passer et je commets mon forfait. C’est encore ce même MDHP et encore cette presse qui va demander la tête du gendarme en disant qu’il n’a pas fait son travail. Ayons le courage de le dire haut et fort que le président de l’AJB a commis une faute en ne passant pas par la porte normale, disons en escaladant le cordon de sécurité. Vous avez la chance, les gendarmes ont le statut de militaire donc pas de syndicat pour aller en grève. Ils obéissent aux ordres point barre.
ce que je retiens de ce discours du MDHP, c’est qu’une porte est ouverte pour tout terroriste qui viendra au BF de chercher un badge et mettre le logo d’une presse et refusé de se faire contrôler, refuser de respecter les consignes de sécurité et semer la mort. Si ce n’est au Burkina Faso, j’ai jamais vu encore moins entendu que les journalistes demandent le droit de ne pas respecter le cordon de sécurité.Je répète sous d’autres cieux, pour avoir franchi le cordon de sécurité, votre président aurait pu se prendre une balle dans la cuisse fut-il président de l’AJB. Je condamne certes la brutalité avec la quelle il a été remis à sa place mais la première faute viens de lui et le gendarme n’a fait que son travail même si il fut brutal. Les règles sont les règles. Ne soyons pas surpris qu’un jour, à ce rythme, que les journalistes brûlent le feu et montre la carte professionnelle (pour les magistrats c’était outrage à magistrat). On abuse de son titre de journaliste.


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