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Journée nationale du paysan à Kaya : Un gendarme agresse un journaliste, le président du Faso réagit

13 mai 2017, 10:54, par JOURNALISTE EN COLERE

Merci à vous tous qui condamnez ce journaliste honteusement agressé dans l’exercice de son métier. Mais sachez qu’il portait ostensiblement son badge PRESSE. un terroriste ne peut pas être accrédité pour cette couverture médiatique hautement sécurisée. Malgré les rencontres et séminaires organisés sur ces genres de pratiques qui n’honorent pas les forces de l’ordre, ces genres de pratiques perdurent. Les journalistes étaient à même le sol. Il était bien possible de reconnaître que ce journaliste qui a voulu rejoindre la tente qui venait d’être dressée pour ces acteurs qui sont les moins bien vus dans les cérémonies et travaillent dans les conditions exécrables. Dommage que des gens de nos jours voient le journalistes comme la bête à abattre. Evidemment vous en avez abattu de par le passé. Donc festoyez et buvez ce sang que le journaliste Sanogo a versé pour couvrir cette journée du paysan. Je comprends justement l’amertume de ceux qui s’attendaient à le voir aux urgences médicales. Mais sachez que le journaliste ne descendra jamais dans la boue comme vous. Ils défendront les valeurs essentielles à la construction d’un Burkina débarrassé de l’arbitraire. Norbert Zongo a payé de sa vie la méchanceté de cette même catégorie de Burkinabè qui le considère comme un ZELE. Mais son combat a libéré le peuple. C’est facile, dans vos divagations sans fondement, de voir aujourd’hui dans chaque journaliste l’homme qui en fait trop ou l’indésirable à liquider. Mais honte à ceux par qui le cheveux d’un journaliste tombera encore dans ce pays. Le chef de l’Etat l’a si bien dit : "Il n’est pas normal qu’à notre époque encore de telles choses se passent. Je voudrais simplement présenter mes voeux de prompt rétablissement à M. Sanogo. J’ai toujours dit et répété que la sécurité doit d’abord respecter les individus. Cela est une priorité et même si nous assurons la sécurité, nous devons garder notre sang froid pour éviter de tels dérapages qui dénaturent notre démocratie". Burkinabè n’ayons pas la mémoire courte.