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‘’Presque 80% du budget de l’UA dépend des partenaires extérieurs. Dans ces conditions, peut-on parler de souveraineté, d’indépendance, de dignité ? ‘’, Pr Abdoulaye Bathily, candidat à la Commission de l’UA

22 décembre 2016, 23:18, par Ben

Je respecte ce candidat, mais désolé, avec une telle vision qui considère que le terrorisme (1er) et la démocratie (2e) urgent plus que "les Africains ne mangent pas encore à leur faim, les jeunes ne trouvent pas de travail, les femmes sont discriminées, l’agriculture ne fonctionne pas comme elle devait l’être, beaucoup de foyers n’ont pas accès à l’électricité, à l’eau potable, etc."(3e), c’est avoir une lecture trop occidentale des problèmes africains, en gros essentialiser par exemple la question du terrorisme comme le font tous ces relayeurs du discours français made in Paris pour les africains nègres qu’on détourne des vrais problèmes pour leur faire payer inutilement des avions soi-disant pour lutter contre le terrorisme au lieu de financer la santé, les écoles, l’agriculture, etc.

Le terrorisme, c’est quelque chose de très récent, ça, en terme de menace sérieuse ; et d’ailleurs ça ne concerne que le septentrion africain descendant jusqu’à la Cote d’ivoire ; une grande partie du continent (depuis l’Afrique centrale jusqu’au sud) est épargnée de cette créature occidentale.

La démocratie aussi est un épouvantail : la Chine est devant, non ?! Donc la démocratie version occidentale n’est pas forcément une condition du développement. Le développement c’est une question de vision des leaders : mais quand tous ces messieurs ont leurs biens en France, défendent le FCFA comme Maquis Sale et autres, et prétendent avoir un plan pour le salut de l’Afrique, laissez rire. Le plus grand mal africain même, c’est qu’il n’y a pas de sentiment d’appartenance : sinon pourquoi quelqu’un pille ses frères noirs pour aller donner à des étrangers assis derrière l’eau là-bas ? Après on revient devant ses pauvres soi-disant compatriote parler de souveraineté, etc.

En clair, ayez d’abord une vision conforme de nos maux, c’est-à-dire une vision africaine.