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Quelle Constitution pour les Burkinabè, « un peuple de yelkayé » ? Le cas de la chefferie traditionnelle !

29 novembre 2016, 14:59, par Ka

Chez le mossi, surtout le Burkinabè en générale, qu’il soit mourant ou en bonne santé, ‘’’c’est Yelkayé, pourtant Yelbêmé.’’’ Une constitution de la 5e république d’accords, et je serai pour un article de loi qui renforce les continuités de nos coutumes dont les chefs coutumiers et quelques hommes de sagesses sont porteurs de ses valeurs. Surtout n’écoutons pas quelques Burkinabè qui ont perdus de leurs repères en se basant sur les aspects négatifs de nos coutumes. Tout le continent Africains avec ses milliards d’habitants est en transition : Malgré nos différences, il est indispensable de pérenniser et de continuer dans nos pensées, et surtout dans la pratique de notre constitution, nos continuités des coutumes qui restent nos racines fortes, et aussi celles de notre jeune démocratie. Pour cela il faut que nos décideurs appliquent aussi la constitution et ses règles, en accompagnant le peuple à suivre l’exemple. A mon humble avis, je voudrai que la constitution de la 5e république, surtout les faiseurs de cette constitution en accord avec le peuple par referendum, qu’il y a un article de loi, avec un vocabulaire simple pour expliquer le concept des règles de nos racines coutumiers, et selon lesquels, depuis la nuit des temps nos ancêtres, nos grands-parents, nos parents se sont évolués avec le modernismes et leurs coutumes, avec une justice jugé pacotille par les intellectuels, mais plus juste que celle corrompue qui nous mène en bateau de nos jours. Je suis contre les impostures fondées sur la cupidité de quelques Burkinabé, prêts à abandonner leur dignité qui repose sur leur identité ethnique, pour une civilisation prétentieuse et dérisoire, ou de vendre sa nationalité et son appartenance, pour échapper à la justice de son pays : Tous ceux-ci sans aucune racine d’identité ni dignité qu’un bonheur passager. Un gouvernement intellectuel qui veut composer avec les chefs coutumiers qui sont les sages a régler n’importe quel conflit dans la dignité et sans faire couler le sang, mérite qu’on donne cette association ‘’’gouvernement/chefs coutumiers,’’’ un article de loi dans notre constitution. Déjà un pas a été fait avec nos Kolgweogo qui reste une de nos racines des continuités de nos coutumes, je parle des vrais Kolgweogo comme les Dozos et ceux de Mané très respectés dans leur action naturelle, que ceux des Kolweogo économiques de Boukary Kaboré dit le Lion. Leur justice n’est pas de la pacotille comme croient nos juges corrompus, mais juste et naturelle qui mérite un article de loi, plus que ces juges corrompus. Si nous mettons un peu de l’eau dans notre constitution, en accordant un crédit aux continuités de nos coutumes comme les Etats Unis avec ses rangers, et la France avec ses gardes de Napoléon à l’Elysée, qui sont les garants de la continuité, les conflits et les égoïsmes de nos gouvernants seront limités pour faire avancer le pays dans la paix et dans la réconciliation nationale. Il y eu un temps où je faisais partie d’une commission des choix de projets pour le développement de plusieurs objectifs dans notre pays. Parmi les projets, un, d’une jeune femme qui m’a attiré l’attention, par ce que ce projet concernait le panache de nos continuités des coutumes et du modernisme, surtout concernant notre éducation des filles et garçons qui par l’école, mais aussi dans les cérémonies des traditions : Je donnerai qu’un exemple cité dans ce projet, ‘’’dans le cas des circoncisions des garçons d’un village, ou ceux-ci passent à l’âge d’adulte avec des rudes épreuves et du courage permettent déjà les enfants dans l’avancement de leur éducation.’’’ Ce projet bien combiné pour que les chefs coutumiers et la société rurale rentrent dans la danse du développement de notre pays, n’a pas été retenu par les décideurs de l’époque. Pourtant qui était fabuleux pour tous, surtout le monde rural, et les citadins qui oublient qu’ils sont sorti de ce milieu. Aujourd’hui cette femme courageuse continu son combat dans la même direction pour qu’on puisse laisser des traces de nos continuités des coutumes dans le développement de notre pays, car nos continuités des coutumes sont aussi la racine de notre jeune démocratie et la force d’appuie de tout dont nous entreprenons. La femme avec son projet s’appelle ‘’’’’Michtilde Guirma’’’’’ que je salue en passant, et confirme son message.


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