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Grève du SYNATIC : « ce qui s’est passé ces jours est contraire à l’esprit dans lequel nous devons fonctionner », dixit Rémis Fulgance Dandjinou

6 octobre 2016, 17:02, par Cheikh

Je crois que les remous de ces journalistes- là étaient à prévoir, car les premiers signes ne datent pas de maintenant. Il en a toujours été ainsi depuis le changement de régime. Ils ont plusieurs fois testé et titillé ce pouvoir là par leurs bourdes et leurs actes d’indiscipline sans rien écoper jusque-là. Voilà pourquoi ils montent aujourd’hui au créneau en se disant que de toutes les façons rien ne pourrait leur arriver. Dans ce genre de contexte, il incombe à l’Etat de sortir une fois pour toutes de sa léthargie, en arrêtant tout de suite avec toutes ces négociations par-ci et par-là, que les mauvais esprits commencent à prendre pour de la faiblesse. D’ailleurs le slogan "Plus rien ne sera comme avant" devrait à l’avenir être compris et appliqué dans tous son sens. En réalité Il s’agit plutôt d’un terme de mises en garde et de menaces, et non une annonce pour faire des courbettes à la population et l’amadouer au biberon. Pourquoi d’ailleurs ne pas faire comme les autres pays. Tout récemment en Côte d’Ivoire, le gouvernement de ADO s’est montré intraitable, en donnant des frayeurs aux contestataires par des rafles et des interdictions de sitt-in. C’est çà la vraie autorité, car les négociations ont leur temps. Pourquoi ne pas ne serait-ce que pendant un moment, emprunter à la Révolution certaines de ses méthodes d’exception telles que les dégagements, licenciements, rasages et emprisonnements. Ce serait bel et bien logique, car nous sommes à une période charnière où il faut que çà passe pour l’intérêt du pays, où çà casse pour tout le monde ! En vérité l’on a assez négocié et témoigné d’indulgence pour une population qui prend cela de jour en jour pour un signe de faiblesse. Visiblement tout le monde constate que plus on négocie, plus les contestations se multiplient, à n’en pas finir, comme des ondes de choc qu’on provoque à chaque fois. Alors Messieurs du gouvernement, jusqu’où irons-nous ? Cessons de tourner en rond avec la carotte en mains, et saisissons-nous du bâton maintenant car il en est plus que temps. Si des gens comme les journalistes de la Télé aussi qui devaient vous accompagner dans toutes vos actions, se mettent à les saboter, çà veut dire qu’ils ne veulent même pas de vous à vos postes ! Alors pourquoi vous soucier de leurs intérêts à eux ? Depuis belle lurette, ce sont eux qui s’évertuent à ne rien montrer des efforts de réalisations que vous faites au peuple, mais plutôt à n’organiser que des débats tapageurs sur vos faiblesses,des interviews machiavéliques pour vanter les mérites de tous ceux qui vous tiennent tête,voire mettre leur jalousie interne à nu, en n’allant jusqu’à critiquer ouvertement les compétences de ceux de leur collègues, ayant eu la chance d’être nommés à des postes officiels . A présent, ce sont les citoyens honnêtes qu’ils se donnent le toupet d’offusquer librement, sans rien se reprocher. "Messieurs les journalistes, y’en a marre maintenant ! Si vous êtes tous des "Blaisistes" comme Lingani, alors démissionnez dès maintenant et suivez votre mentor au bord de la lagune Ebrié. Sinon, nous vous le jurons et nous n’avons jamais juré en vain que très bientôt, nous procéderons comme ADO l’a fait contre GBAGBO, en installant une autre chaîne parallèle propre à nous, c’est à dire vraiment gouvernementale, appelée " BURKINA NOUVEAU", qui se fera le devoir de nous accompagner sainement et honnêtement dans notre mandat ; c’est à dire en montrant plutôt au monde le bien fondé de nos nobles actions, que de se perdre dans de querelles tendancieuses et rétrogrades d’individus de mauvaise foi à la RTB, soucieux rien que de notre perte" Voilà le genre de mise en garde appropriée que l’actuel gouvernement doit se faire le devoir de leur adresser, et tant pis pour ceux qui vont se retrouver au chômage, car ils l’auront voulu. En outre, quelle que soit sa stratégie cachée, que ce gouvernement mette tout de suite fin au volet des négociations, pour travailler à nous sortir du marasme, sinon il sera amèrement surpris et piégé par le temps, car ceux qui tirent sur les ficelles, n’ont d’autre intention que cela. Choisir plutôt entre la souffrance d’aujourd’hui et le bonheur de demain, que le contraire. Voilà ce que toute personne consciente devrait comprendre de gré ou de force. Entre autres motifs, le but essentiel de l’insurrection était d’arrêter les crimes et massacres humains, devenus la tasse de thé du pouvoir déchu, en en poussant les tenant, à lâcher prise. A ce titre, avouons qu"aucun autre gouvernement ne pouvait être pire que le précédent. La preuve en est que l’actuel gouvernement ne fait que des prisonniers temporaires. Même si les procédures judiciaires sont toujours lentes, le pouvoir actuel n’a jamais tué quelqu’un de sang froid, et cela est très important à noter. A présent, les autorités ont perdu un temps fou à lutter contre l’incivisme et le terrorisme. Elles ne peuvent pas encore s’offrir le luxe, sans rien avoir trouvé dans les caisses de l’Etat, de sortir de l’argent par-ci et par-là, pour satisfaire des revendications qui stagnent dans les tiroirs depuis des années. Donc, il faut à tout prix affronter les caprices de la population, avec ce langage de vérité, et s’adonner une fois pour toutes, au développement économique du pays, sans aucune tergiversation. Ce n’est que par ce choix, et non par rien d’autre, que les dirigeants actuels assureront leur autorité, et prouveront leur grandeur.