Mariages pompeux : Echec programmé !

Mr Rock Audacien D.DAMIBA, Merci pour cet écrit. En disant « Mariages pompeux : Echec programmé », vous avez tout dit mais aussi vous n’avez rien dit. Vous n’avez pas 100% raison mais aussi vous n’avez pas 100% tord. Chacun d’entre nous peut donner des exemples de mariages pompeux ayant échoué et des exemples de mariages pompeux ayant réussi. Même si l’INSD parvenait à nous donner des statistiques sur le taux de réussite ou d’échecs des mariages dits pompeux, chaque tendance continuera à avoir raison et tort. Le problème n’est pas la définition du mariage pompeux mais le seuil de dépense au-delà duquel un mariage peut être jugé ou classé de pompeux ou non. Par exemple, pour un mariage, la dépense minimale pour un mariage non pompeux d’un riche peut correspondre à la dépense pour un mariage pompeux d’un pauvre. Autrement dit, étant donné que nous n’avons pas les mêmes revenus, les mêmes dépenses et les mêmes économies et opportunités de revenus, le mariage pompeux d’un individu peut être le mariage non pompeux d’un autre. Alors quel seuil fixé ? Pour moi, si je dois dépenser l’équivalent de 12 mois de mon salaire ou revenu mensuel dans un mariage, c’est un mariage pompeux. Même si j’ai déjà cet équivalent dans mon compte bancaire. Pire si je dois l’emprunter. Donc le mariage pompeux, c’est seulement un seuil subjectif (variant d’un individu à l’autre) de dépense pour se marier et non la qualité et quantité de tout ce qui se passe à côté. Je vous propose le seuil de 12 mois de salaire ou de revenu mensuel de l’époux (dans notre contexte). Même si en tant qu’époux, ma belle famille veut investir 12 mois de mon salaire dans le mariage de leur fille sans ma contribution, pour moi, c’est un mariage pompeux.