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Le CERFI et l’AEEMB démentent les rumeurs et réaffirment leur soutien au choix de Newton Barry à la CENI au compte de la communauté musulmane

24 juillet 2016, 16:12, par Sidpawalemdé Sebgo

Vraiment triste... Ainsi, tel est pris qui croyait prendre.
NAB était devenu depuis un moment LE "spécialiste de la destruction médiatique d’honorabilité de personnages publics" dépassant de loin les précédents "experts" comme Issaka Lingani ou autres. L’accès à des sources d’information privilégiés, un maniement de la langue admirable et l’usage bien compris du conditionnel : Voila les "armes de destruction massive" avec lesquelles M. Barry a contribué à tirer (et continue de tirer) à boulets rouges sur la transition et sur ses acteurs. Rigueur critique du journaliste ou "aigreur" de candidat malheureux à des postes importants de la transition, Dieu seul le sait. Toujours est-il qu’il est clair au vu de ses écrits qu’il ne porte pas certains dans son cœur !

C’est donc une ironie de l’histoire que ce soit le même procédé, celui des accusations gratuites mais extrapolés de faits réels, des procès d’intentions et des jugements subjectifs (dans le langage des experts, on dit "analyses"), qui soit utilisé contre lui aujourd’hui pour le discréditer.

Peut on croire que malgré ce concert (organisé) de casseroles dirigé conte lui, les uns et les autres vont s’entêter à le porter à la tête de la CENI ? Lui même serait-il capable dans ces circonstances de se mettre en réserve et de laisser la présidence de l’institution à quelqu’un d’autre pour ne pas l’affaiblir dès sa naissance ? Si oui démissionnera-t-il avec fracas ou acceptera-t-il de rester "simple" commissaire au détriment de ses intérêts ? Et si d’aventure il était malgré tout président de la CENI, saura-t-il se départir de ses positions partisanes envers certains acteurs politiques pour être l’arbitre impartial des élections que le poste suppose ? Rien n’est moins sûr, et ce sont surement ces inquiétudes, plus que la façon dont il a été désigné et par qui, qui pose problème à certains intellectuels musulmans.

Mon humble avis est que quand la partialité d’un commissaire est avancée par plusieurs acteurs, le principe de précaution veut qu’il ne soit pas à la présidence d’une institution dont l’impartialité est le ciment de la paix politique et sociale. On peut bien trouver parmi les commissaires non issus des partis politiques un autre candidat. Dommage car au vu de la liste de ces commissaires, (sans négliger personne), il semble bien celui qui a la "carrure" et le parcours les plus connus sinon les plus imposants. Mais ne devançons pas l’iguane dans l’eau...