Accueil > ... > Forum 936041

Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

29 juin 2016, 22:27, par ka

Mr. Zepherin Diabré, il y a d’autres sujets très importants que l’opposition dont vous êtes a la tête, doivent soulevés et qui sont très urgents, et même peuvent être suivis d’un soulèvement populaire légitime : ‘’’’Les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara qui s’enterre petit à petit, celui de NEBIE, de Norbert Zongo, du coup d’état, et qui ont été promis par le président Roch Kaboré de les traiter en priorité s’il est élu. Je suis surpris de constater que vous voulez rétarder la nouvelle constitution qui est aussi très importante pour l’avenir de l’alternance politique de notre pays, et qui, plus tôt fait, plus tôt le peuple peut constater la crédibilité de cette constitution, ou elle est faite pour des présidents qui arrivent au pouvoir, la tripatouille et s’éternisent au pouvoir pour faire des conflits interminables suivis des morts. Pourquoi le faire maintenant ? Je vois que toutes les couches de la société, y compris Ka participent à la rédaction de la nouvelle Constitution. Et dès que cette rédaction sera faite et connu pour validation, le peuple aura le temps de participer avec foi et assurance dans la palabre, et retenir des institutions fortes qui seront finalisées pour la 5e république et pour des générations a venir. Je suis totalement d’accord que cette constitution se fasse maintenant et non vers la fin du mandat du président Roch Kaboré, car nous l’avons vu avec l’article 37 qui a couté la vie de nos enfants. C’est mieux d’avoir un amendement de cette constitution le plus vite que possible, adopté par le peuple, et ne pas avoir des surprises en 2020 avec un régime assied sur une dynamite. Nous ne voulons plus des institutions faites a la hâte comme en 1991, et qui cause préjudice a la fin. On peut enfermer cette commission, plus de 1000 jours dans un bureau, mais qui peut être influencé par des vieux politicards qui ont arpenté les couloirs du pouvoir, et veulent créer des lois a leurs mesures pour s’éterniser au pouvoir. Mais plus tôt que ces institutions sont faites, plutôt le peuple saura les articles de lois qui ont des de pièges comme celui de l’article 37, et les corrigés en les bétonnant pour ce qui va pour le peuple, et non pour un individu. Le Burkina du 21e siécle a bésoins des institutions fortes pour sa survie, et non des rusés criminels qui se disent des hommes forts