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Des limites du légalisme aux potentielles dérives populistes : Le difficile compromis du système judiciaire et sécuritaire au Burkina Faso

23 mars 2016, 11:36, par Gagnant

Dieu créa l’homme à son image et DIEU et lui ordonna de se multiplier, de dominer sur toutes les autres créatures et d’assujettir la terre. Et l’homme doit cultiver et garder le jardin d’Eden où il tire sa pitance et son épanouissement. Cultiver et garder les deux vont de pair et aucune des deux tâches n’est facile. Dans la société traditionnelle les acteurs ont su jouer efficacement ces rôles (cultiver=travailler et garder= veille, sécurisation des personnes et biens) sans . A tout endroit et sociétés, les acteurs pour assumer ces tâches se sont organisés, à l’échelle de ménages, des concessions, des familles, villages (groupements, association, syndicats, groupement d’intérêt économique, coopérative, consortium, … et dans le monde moderne à d’autres échelle (ex la police, la gendarmerie, l’armée) et même ceux de la société traditionnelle comme les dosso, se sont organisés en confrérie. Et on ne peut pas ignorer les rôles assez importants et les résultats apportés à la construction de la société humaine même de ces dosso.
Pour des raisons économique, religieuse, démographie galopante, chômage, besoin de contrôle ou de dominer les autres, les convoitises de la société de consommation, …, l’insécurité s’installe aussi bien en ville qu’en milieu rural. La manifestation de cette insécurité est imprévisible et très difficile souvent à maitriser par personne (ex l’occident mieux outillé dans les aspects moderne lutte depuis des décennies avec des gros erreurs sans jamais garantir cette sécurité à leur populations). Alors , comme dans les zones de l’ouest du Burkina Faso, la contribution des dosso en milieu rural et peut être au niveau de certaines agglomérations et en collaboration avec les forces de sécurité semble être un potentiel et même apporter mieux un contexte et un maillage favorable à la recherche de la sécurité pour permettre le travail et la jouissance des fruits de ce travail à tout citoyen et citoyenne, cela ne pose aucun problème et même doit être encadré et encouragé.
Que l’ETERNEL Lumière nous éclaire
Pour tous ceux qui sont passés ou qui ont des parents dans certaines régions comme la grande région de l’Est (gérant la frontière du Niger, du Benin, du Togo, du Ghana et à proximité du Mali, et en plus couvrant les plus grandes espaces forestières et de savanes boisées et fauniques et sans habitats humains, de part et d’autre des frontières, ces personnes, ont sans doute bien vécu ou appris ou ont été victime des effets et impacts de l’insécurité marquante et récurrente ( fuite des partenaires, perte de vie, des bien financiers et en nature (argent, or, cheptel, véhicule,…) malgré la forme sécuritaire formelle dans cette région de l’Est.
Alors pourquoi avec toutes ses défaites et insuffisances, ces pertes, ce contexte de psychose , la tendance de perte de la capacité de travailler pour les habitants de ces zones, malgré des menaces au niveau national, régional, international où tout le monde même les occidentaux, tourne les méninges pour la recherche de solution à l’insécurité, pourquoi, pourquoi une initiative locale sécuritaire dont les fruits sont en peu de temps positifs, malgré les erreurs pas plus importantes que le résultat positif, va –t-elle être étouffée parce qu’elle ne répond pas à la norme internationale. Et les dosso ??? ne sont t-ils pas des structures informelles et organisés pour participer à la sauvegarde de la faune, des arbres, de la biodiversité et bien d’autres choses que les structures formelles ne peuvent assurer. Dans tous les cas le développement participatif, la gestion des compétences par les acteurs locaux à travers la décentralisation doit –elle s’arrêter parce qu’on a peur de initiatives locales ou parce qu’on n’est pas capables malgré nos compétences de professorat, de doctorat, d’experts, …, d’accompagner ces initiatives locaux pour le respect des textes, loi, normes et conventions en vigueur ou à venir en vue de leur participation efficace dans tous les sens au développement y compris la sécurité sans laquelle, toute activité ou résultat sont mis en mal a apporter le bien etre aux acteurs et aux populations ?
Voyons, ne jetons pas l’anathème sur ces initiatives locales à causes de leurs erreurs au démarrage. La sécurité du pays et de terre (le jardin à cultiver et à garder) concerne chaque individu pas forcement de la manière militaire ou policière, mais dans le respect du droit et du bien-être de l’autre pour un développement harmonieux et durable de la société humaine. (Bien s’excuser de tout désagrément).
On ne doit pas jeter l’eau de toilette du bébé et le bébé lui-même par faute de discernement ou pour des intérêts inavoués. Burkinabé construisons notre développement en tenant compte de noble valeurs endogènes ; Refusons les préjugés, les choses faciles, ou les prêt àporter dans certains domaines, libérons notre génie créateur, c’est pourquoi vous nous avez envoyé dans des école d’ingénieur de conception et que nous recherchons le DIEU ETERNEL pour nous inspirer et nous donner dicernement et aide pour dompter cette terre en dégradation dans tous les sens.
Que l’ETERNEL lumière éclaire et aide le Burkina Faso béni !!!!!!!!


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