Daouda Guinko : Des Hauts-Bassins au Sahel, portrait d’un jeune enseignant sous paillotes
2 février 2016, 13:02, par KOASSA
courage mr GUINKO. persévérez travail même si l’état ne vous le reconnait pas. j’étais dans une situation similaire il y a 40 ans. 500 km de chez moi 150 km du dispensaire le plus proche. envoyé au front en 1975 pour défendre le territoire menacé . il fallait pour me rendre au poste traverser 2 cours d’eau à la nage.il y avait plein d’abandon .Des parents me proposaient même des dromadaires pour que je renvoie les enfants toute chose que je refusais. j ai tenu des enfants qui sont devenus hauts cadres. moi je suis resté simple enseignant . suis parti à la retraite sans grand chose même pas de décoration. je ne suis ni soulard ni coureur de jupon . je suis fier car au moins je pense avoir rendu service à mon pays.Tel un paysan à la période de soudure je regarde joyeusement grandir les semences (anciens élèves) que j’ai mises en terre.
courage mr GUINKO. persévérez travail même si l’état ne vous le reconnait pas. j’étais dans une situation similaire il y a 40 ans. 500 km de chez moi 150 km du dispensaire le plus proche. envoyé au front en 1975 pour défendre le territoire menacé . il fallait pour me rendre au poste traverser 2 cours d’eau à la nage.il y avait plein d’abandon .Des parents me proposaient même des dromadaires pour que je renvoie les enfants toute chose que je refusais. j ai tenu des enfants qui sont devenus hauts cadres. moi je suis resté simple enseignant . suis parti à la retraite sans grand chose même pas de décoration. je ne suis ni soulard ni coureur de jupon . je suis fier car au moins je pense avoir rendu service à mon pays.Tel un paysan à la période de soudure je regarde joyeusement grandir les semences (anciens élèves) que j’ai mises en terre.