Eddie Komboïgo en garde à vue

La présomption d’innocence commence (contrairement aux élucubrations d’apprentis juristes-sorciers) par là où sévit et règne la simple liberté d’aller et venir dans l’espace, dans le temps et dans la vie quotidienne d’un citoyen jusqu’à sa garde à vue en passant par l’instruction, avant le réquisitoire introductif d’instance, les réquisitions du procureur et, enfin le jugement pénal passé en force de chose jugée. J’ai voulu vous instruire en donnant mon avis et vous n’en voulez pas puisque vous savez tout. On n’est pas obligé d’être d’accord sur tout. Ou bien ? Très bien, restez et demeurez dans les ténèbres de vos incrédulités malsaines et je reste d’accord avec vous. Certains burkinabè sont comme ça, même si tu leur amènes un bol de lait frais, si tu ne fais pas attention à tes explications, il vont t’insulter et mettre ton mal. ha ba vous n’êtes pas Dieu quand même ! Certains ont de la pierre brute à la place de leur coeur de chair et on n’y peut rien. Ka ya Wotto....est leur expression favorite. Vous savez, ce sont des hommes qui ont crucifié notre Jésus Christ international afin que l’humanité toute entière soit sauvée. La bible et le coran ne sont pas des livres de religion chrétienne ou musulmane, mais des livres de toute l’humanité entière. Ces livres sacrés ne sont pas des faits religieux, mais des faits humains pour le bonheur de l’Homme avec Grand "H". Que ceux qui rejettent l’amour entre les hommes en se livrant à des commentaires désobligeants vis-à-vis d’un concitoyen en souffrance se rendent à l’évidence qu’on ne vit pas éternellement et quelles que soient les méchancetés ou la bonté d’ailleurs des uns et des autres sur la toile ou ailleurs, l’heure de chacun sonnera un jour. Bim !!! La garde à vue et la détention provisoire de M. Eddy Komboïgo ne sont pas une fin en soi et sa présomption d’innocence doit rester intacte en dépit de vos ignares balbutiements que vous le voulez ou non. C’est comme la naissance et la mort. C’est inéluctable et irréversible. Kôrô Yamyélé et Ka, n’est-ce pas ?