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« Les raisons du putsch n’ont rien à voir avec le rapport du CNRN, mais plutôt l’exclusion » dixit Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso

19 octobre 2015, 04:45, par ka

Quoi que dise le rapport de la conclusion du CRNR, ne changera pas la loi du code électoral : Une loi taillé sur mesure avec la charte de la démocratie de l’UA, approuvé par les éminents juristes Burkinabé et internationale. C’est pourquoi la transition a pris acte du jugement acheté par les responsables du CDP de la CEDEAO, et n’ont pas reculé d’un pas des exclusions. D’ailleurs Maky Sal le médiateur à reculer en relisant la charte de la démocratie de l’UA, et le code électorale, la preuve, lui qui devait être la vedette de la réinstallation du président Kafando et son équipe après le coup d’état a la maternelle de Gilbert Diendéré, n’a plus mis pied au Burkina. ADO et autres partisans de la clique Compaoré se sont tuent. ‘’’’’’’’L’exclusion des anciens députés et anciens ministres ayant soutenu la modification de l’article 37 de notre Constitution est tout à fait conforme aux articles 23 et 25 de la "Charte Africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance", signée et ratifiée par le Burkina sous le règne de Blaise Compaoré.
L’article 23 dispose que "Les États parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union :
1. Tout putsch ou coup d’état contre un gouvernement démocratiquement élu.
2. Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
3. Toute intervention de groupes dissidents armés ou de mouvements rebelles
pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
4. Tout refus par un gouvernement en place de remettre le pouvoir au parti ou
au candidat vainqueur à l’issue d’élections libres, justes et régulières.
5. Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments
juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique."
L’article 25 dispose en son alinéa 4 que "Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État. "’’’’’Le peuple Burkinabé est très mûr avec les crimes du CDP et son RSP ainsi que la corruption a ciel ouvert instauré par Blaise Compaoré, et rien ne sera plus comme avant.