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Fonds commun du MEF : le SYNAFI exige une répartition plus équitable

11 août 2015, 12:58, par Benao Cynthia

Voilà des situations emblématiques assez intéressantes et éloquentes à souhait pour appréhender le degré de patriotisme et de prétendu ’souci du bien-être’ de nos dirigeants et de nos syndicats vis-à-vis de nos populations, de nos masses déshéritées. Le Syndicat national des agents des Finances (SY.N.A.FI) demande à son ministère de tutelle « d’apporter des réponses à des « frustrations liées au partage du Fonds Commun (FC) et de régler définitivement les disparités dans la répartition de cette motivation ». Voilà qui est bien dit. Messieurs et mesdames du SY.N.A.FI, suite au verdict dans le procès de M. Ousmane GUIRO j’ai publié un article dans bayiri.com le 26 juin 2015 sous le titre « Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ? » Je disais ceci en conclusion : « Nous sommes dans une République et chacun de nous constitue un maillon de la chaine qui fait exister la Nation, et chacun joue sa partition pour que le pays avance. Si des catégories de citoyens doivent avoir un traitement préférentiel à travers des avantages indus, les déshérités se sentiront bien le droit de réclamer leur part du gâteau à travers des mouvements et manifestations diverses car, « autant je ne suis rien sans l’autre, autant l’autre n’est rien sans moi. Je suis parce que l’autre est, l’autre est parce que je suis ». Que diront alors les enseignants grâce à qui chacun est ce qu’il est devenu ? Et les agents de santé qui ont à charge d’assurer notre santé afin qu’on puisse penser à engranger des ’acquis’ ? Et le paysan par qui notre pitance quotidienne est assurée. Et... ? » Vous comprendrez avec aisance que vous n’êtes ni plus ni moins méritants que les autres catégories socio professionnelles qui font ce que vous ne faites pas pour que le Burkina avance. Comme l’a si bien dit l’auteur dun autre article sur cette question, « C’est dire que le problème du FC est à la fois une question d’équité, de justice et d’éthique. Vu l’aisance « apparente » dont font preuve certains éligibles au FC, on a vite taxé le système de vampire instauré pour aspirer les fonds publics ». Cette question d’avantages indus légalisés est une injustice qui doit cesser. C’est donc normal que le gouvernement suspende toutes ces pratiques indécentes pour revoir la question sous l’angle national et non corporatiste. Si la croissance produit des fruits, ces fruits doivent être redistribués de façon juste et équitable. Dans ce pays, des enseignants consentent des sacrifices pour traverser vents et marées pour éduquer les enfants du peuple, sous des paillottes ; des femmes meurent en voulant donner la vie, faute de routes sinon de moyens de déplacement pour les conduite au centre de santé habilité le plus proche ; j’mots à dessein nos hôpitaux qui sont déficitaires en tout. C’EST TOUT LE SENS DES ‘LARMES’ DE MADAME LA MINISTRE DELEGUEE AU BURGET, chers journalistes et chers collègues du syndicat. Le moment est enfin venu pour chacun(e) de nous d’en prendre plus conscience et d’être plus sérieux. Mon souhait est que le mouvement du SY.N.A.FI soit le déclic qui va permettre à nos dirigeants et à nos syndicats soucieux de l’intérêt général, de penser à rétablir la justice en étudiant la façon de réinvestir ces différents fonds dans des projets de développement, au bénéfice de tous et de chaque burkinabè. Ne pensez-vous pas que le "plus rien ne sera comme avant" veut dire aussi que désormais, il y aura plus de répartition inique et injuste des fruits de la croissance ?
Je suis d’accord avec le titre de l’article "Fonds commun du MEF : le SYNAFI exige une répartition plus equitable", si l’exigence d’equite est au benefice de TOOUUS LES BURKINABE, ET NON DE CATEGORIES DE ’PRIVILEGIES’ COMME C’EST LE CAS ACTUELLEMENT. Le gouvernement a donc le devoir de suspender la distribution de tous ces fonds et repenser une veritable politique juste et equitable pour tous et toutes.