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Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

3 janvier 2015, 17:55, par ouattara Badioré

Bonjour à toutes et à tous,
Je n’ai pas étaler des titres pour le simple fait de le faire, c’est parce qu’un internaute a dit de chercher à savoir qui est Ouattara Badioré. Je ne prétends pas être le seul titulaire d’un tel diplôme mais je demande à ce que nous même respections nos gros diplômes et titres en ayant un comportement qui reflète nos titres. Vous savez, après 22 ans dans une usine, une note de service fait référence à une réunion ténue à Ziniaré les 17, 18 et 19 février 2014 sur U-PHARMA et vous chasse sans passation de service entre pharmaciens entrants et sortants. On me dit d’aller faire de la recherche tout en sachant que mes activités de recherches ont toujours été liées à U-PHARMA. Demandez au chef du département où on me dit d’aller faire la recherche combien de fois je suis allé le voir et il n’avait aucun local pour moi ! Présentez vous dès le lundi 5 janvier 2015 dans nos locaux à wemtenga et vous verrez que jusqu’à présent il n’y a aucun local pour que je poursuive mes activités de recherche ! Nous-nous faisons du mal à nous mêmes croyant nuire aux autres ; depuis mon départ de U-PHARMA est-ce qu’un seul prototype d’autres médicaments en dehors du FACA a été fabriqué ; les travaux sur les formes pédiatriques qui avaient été bloqués depuis 2003-2004, qui a pu oser dire un mot pour que vite les nourrissons et les enfants drépanocytaires aient une alternative ? C’est dommage car c’est le royaume de Belgique qui a volé au secours de ces travaux dont elle était co-partenaire avec le Burkina Faso. A peine ces travaux finalisés en 2013 en Belgique, je rentre dans mon pays pour enfin fabriquer ces produits, ceux qui s’y étaient opposés depuis près de 10 ans, inventent des choses infondées sur moi. Mais de grâce les conclusions de la réunion de Ziniaré n’ont rien à voir avec les problèmes de gélules FACA mal conditionnées liés à des vacances de poste de travail ! On peut dire que je suis si dangereux que mon influence a conduit les agents à mal conditionner les gélules FACA, soit car je travaille dans une aire contiguë à la leur ; c’est toujours la dangerosité du même Ouattara Badioré qui a fait que les agents de contrôle de qualité dont un est maître de recherche, ont aussi mal interprété leurs résultats d’analyse ? C’est ma dangerosité qui a fait que sans se préoccuper des résultats du contrôle de qualité le pharmacien du conditionnement a envoyé les lots de FACA non contrôlés au magasin ? Tous ceux-ci ont laissé des traces que certains refusent à dessein de voir, dommage ! Mais au fait, toutes ces nuisances de ce Ouattara Badioré n’ont pas pu affecter des lots de gélules FACA mis sur le marché ? Si ce n’est pas vraiment votre propre réputation de grands chercheurs que vous voulez préserver pourquoi il n’y a jamais eu de tentatives de retraits du lot que j’incrimine ? Les faits qu’on me reproche sont pourtant si graves qu’on m’a chassé sans passation de service ! Reconnaissez qu’il y a anguille sous roche. Ce que le pharmacien Ouattara Badioré estime comme extrêmement grave nécessite une remise en cause de notre approche de fabrication du FACA et surtout un rappel des lots mal fabriqués ou du moins un communiqué qui atteste que nous osons faire face aux conséquences de nos actions si ces gélules ont déjà été consommées ! Malheureusement ce que les autres estiment extrêmement dangereux, c’est la présence de ce Ouattara Badioré au CNRST et la raison évoquée est : "il ne s’entend avec personne"
Vous savez, cessons les bas calculs car le dis-fonctionnement concerne près de 150 000 gélules qui furent réparties en deux lots ; avec certitude j’ai déjà dit que l’un d’eux, à plus de 70% est de mauvaise qualité ; le laboratoire n’a pas donné les autres résultats pour confirmer ou infirmer les indices de mauvais conditionnement visibles dans le registre de conditionnement. C’est un problème de santé publique, au lieu de proférer des menaces, réunissons nous dans un cadre OBJECTIF et apprécions les faits.
Ceux qui disent que je me mêle de comment mes collègues font leur part de tâche, avec tout le respect que je leur dois, semblent oublier que il y a une CO-RESPONSABILITE dans la gestion de la qualité du produit final qui est le FACA ; notre FACA qui fait la fierté de tous au delà même du Burkina Faso, mais cela ne saurait être une raison pour qu’on cache la vérité si nous nous sommes trompés !
En ce qui concerne les menaces pour ma carrière, je crois que celui qui les profère me connait mal car pour faire le bien, moi je vis au présent ; ainsi je ne saurais marcher sur des cadavres espérant avoir une bonne promotion au niveau du collège des hommes, par ailleurs tous les hommes, qui devront si Dieu le veut me juger pour ma promotion, ne sont pas aveuglés par un instinct de nuisance : mon frère demain appartient à qui, sinon qu’à DIEU !
L’internaute qui dit que je ne me focalise que sur l’uniformité de masse, en réponse je lui dirais ceci : la qualité se construit et chaque étape clé a un contrôle approprié. Ainsi lorsqu’un mélange à répartir en dose unitaire est homogène et que l’autorisation de conditionner est accordée, les premiers lots conditionnés doivent être contrôlés et l’uniformité de masse occupe une très grande place dans ces contrôles que nous appelons "in process" et si elle n’est pas conforme au normes du document de référence, comme d’ailleurs tous les autres tests, le lot doit être rejeté ; une procédure validée de récupération pourra ensuite être mise en oeuvre avec la collaboration de TOUTE l’équipe de production et en TOUTE liberté scientifique.
Si j’ai écorché le titre de quelqu’un, je lui présente toutes mes excuses ; je pense que cela concerne le ministre actuel du MRSI que j’avais présenté comme ayant occupé les fonctions de conseiller technique au MRSI. Quand au DG actuel du CNRST, c’est effectivement bien après l’insurrection que je l’ai rencontré mais il fut comme vous le dites nommé avant les événements insurrectionnels ; c’est une erreur de ma part je le reconnais. Ne perdons cependant pas le fond du problème avec ces détails qui de toute façon ne rassureront personne sur le mal que nous vivons. Le pardon est toujours possible et même nécessaire, mais auparavant, il faut que le vrai coupable soit trouvé et qu’il demande pardon. Je vous remercie