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CNSS : ça bouillonne dans la « caverne »

4 septembre 2014, 11:09, par SINI

J’ai lu avec beaucoup d’attention les péripéties de cette crise sociale à la CNSS avec en toile de fond les récriminations syndicales. Loin de moi l’idée de me poser en donneur de léçon. Mais s’agissant de la vie d’une devant s’occuper de mes vieux jours, je partage les inquiétudes de nombre d’assurés de la Caisse. Pour ainsi dire, celle-ci n’a pas vocation à faire du crédit qui demeure de la compétence des banques ou d’autres institutions financières qu’elles soient nationales ou internationales. Oui pour les prises de participation dans certains établissements de la place, oui pour les placements auprès des banques, oui pour les projets générateurs de plus-value afin de renforcer nos réserves et la viabilité de l’Institution. Mais NON AUX PRETS ACCORDES A CERTAINS ETABLISSEMENTS. Chacun par sa vocation doit rester dans son domaine.
Par ailleurs, lorsque les syndicats parlent de l’absence d’un plan de carrière, je m’en offusque en tant que gestionnaire des ressources humaines. J’admets toutefois que toute organisation doit rechercher d’abord en interne les compétences dont elle a besoin pour la conduite de ses activités. Ce n’est qu’en cas de pénurie en interne ou d’insatisfaction qu’elle doit recourir au marché de l’emploi à l’externe pour pourvoir ses postes vacants. C’est dans ce cadre plutôt que l’on parle d’opportunité de carrière et non de plan de carrière. Cette dernière notion paraît abusive et illusoire. Il y a dans cette institution combien de postes de Directeur général, de Secrétaire général, de directeurs de département, de chefs de services, de chefs de section et que sais-je encre qui font l’objet de convoitise des membres du personnel au nom de leur carrière et sachant bien que la caisse ne peut promouvoir tout le monde. La carrière appartient à l’agent, il lui revient de se préparer et de s’armer de "compétences compétitives"(pour parler comme un de mes kôrô qui se reconnaîtra) pour saisir les opportunités de carrières qui se présenteront à lui. C’est pourquoi d’ailleurs, il faut féliciter les gens qui continuent d’aller à l’école malgré leurs énormes charges familiales et professionnelles, pour renforcer leur employabilité. Ceux-ci préparent en réalité leur carrière, cette carrière qui ne doit pas nécessairement se dérouler à l’intérieur de l’entreprise, mais certainement plus à l’extérieur par le principe de la mobilité géographique.
Alors messieurs les délégués syndicaux, arrêtez de parler facilement de plan de carrière et dites à vos affidés que leur carrière leur appartient. Toutefois, l’Institution doit mettre en place un dispositif pour le renforcement des capacités et de l’employabilité des agents.