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FELICITATIONS POUR CE JUBILE A MERE MARIE BERNADETTE ROAMBA FELICITATIONS A MERE MARIE BERNADETTE ROAMBA POUR CE JUBILE 90 ans d’existence, les SIC jubilent.

27 avril 2015, 09:59, par FERON JEAN PIERRE

Bonjour à tous et à toutes,
J’aimerais vous raconter une petite histoire très émouvante à diffuser le plus possible et j’aimerais que la petite KELLI de 12 ans que je connais bien qui viens de rentrer dans votre Congrégation le 22 Mars 15 qui connais ce texte que je lui avais envoyé pourrait lire lors d’une messe dans votre cathédrale si cela est possible ?
Titre de ce texte ; LE TAXI NEW YORKAIS. Un chauffeur de taxi New Yorkais Raconte ;
Je suis arrivé à l’adresse et j’ai klaxonné.Après avoir attendu quelques minutes,je klaxonne à nouveau.Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée,je pensais partir,mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué. Juste une minute a répondu une voix de personne âgée.Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.Après une longue pause,la porte s’ouvrit.Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi.Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette,ressemblant à un personnage de film des années 1940.A côté d’elle il y avait une petite valise en nylon.L’appartement semblait comme si personne n’avait vécu dedans depuis des années.Tout le mobilier était recouvert de draps.Il n’y avait pas d’horloge sur les murs,pas de bibelots ni aucun ustensiles sur les comptoirs.Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie. Pourriez-vous porter mon bagage jusqu’à la voiture ? dit-elle.J’ai porté la valise jusqu’à mon véhicule,puis suis retourné aider la femme.Elle prit mon bras et nous avons marché vers le bord du trottoir.Elle n’arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. Ce n’est rien ! je lui ai dit, j’essaie juste de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. Oh tu es un bon garçon dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture,elle m’a donné une adresse puis demanda ; Pouvez-vous passer par le centre-ville ?Ce n’est pas le plus court chemin,répondit-je. Oh cela ne me dérange pas,dit-elle.Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs.J’ai regardé dans le rétroviseur.Ses yeux scintillaient.Je n’ai pas de famille reprit-elle d’une voix douce.Le docteur dit que je n’en ai plus pour très longtemps. J’ai discretement arrêté le compteur.Quelle route voudriez-vous que je prenne ?Demandais-je. Pendant les deux heures qui ont suivi,nous avons roulé à travers la ville.Elle m’a montré le bâtiment ou elle avait travaillé comme opérateur d’ascenseur.Nous avons traversé le quartier ou elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeune mariés.Elle m’a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal ou elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.Parfois elle me demandait de ralentir en face d’un bâtiment particulier ou dans un coin et s’asseyait le regard perdu dans l’obscurité sans rien dire.Lorsque le soleil commença à rejoindre l’horizon,elle dit soudain ;je suis fatiguée,j’aimerais que nous y allions maintenant. Nous avons roulé en silence à l’adresse qu’elle m’avait donnée.C’était un petit édifice comme une petite maison de convalescence avec un portique pour rentrer dans une allée. Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi.Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vielle dame.Visiblement ils attendaient son arrivée. J’ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant . Combien vous dois-je m’a t-elle demandé en ouvrant son sac. Rien lui dis-je ! Vous devez gagner votre vie me répondit-elle ! Il y aura d’autres passagers ai-je répondu. Presque sans y penser ,je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort. Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame me dit-elle ! Je vous en remercie ! Je lui serrai la main et me retournai. Derrière moi une porte à claqué,c’était le bruit d’une vie qui se termine !
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course.J’ai sans but perdu dans mes pensées. Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée.Que ce serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course ou avait klaxonné plusieurs fois puis parti sans attendre ?
Après réflexion je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie .
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons PAS ASSEZ ATTENTION.
KENT NERBURN . Traducteur Inconnu
Voilà une bien belle histoire qui m’a beaucoup ému et que j’aimerais bien que ma petite KELLI vous raconte de vive voix .Merci de votre attention.