Lotissements : Des états généraux et de grandes attentes
25 octobre 2013, 09:47, par ZORRO
Bonjour Lejah. Je suis d’accord avec toi sans l’être vraiment. il y a certes un vrai problème de gestion des parcelles issues des lotissements, mais il y a également un vrai problème de lotissement.
De mon point de vue, certaines questions fondamentales doivent être posées chaque fois qu’un lotissement est envisagé :
1) Quel est l’objectif du lotissement ? Permettre aux Burkinabè d’avoir un lopin de terre pour bâtir leur maison.
2) Cet objectif peut-il être atteint en totalité ou en partie par la redistribution des parcelles existantes et non mises en valeur ? Clairement OUI ! il faut procéder à des retraits de ces milliers de parcelles qui trainent des dizaines d’années sans être mises en valeur.
3) Comment faut-il lotir ? est-il normal de lotir une zone qui reste inaccessible pendant des années, sans ouverture de route, sans eau, sans électricité. On ne peut plus lotir aujourd’hui comme le faisaient nos grand-pères. Et bien entendu, on ne peut plus faire une contribution de 500FCFA pour être attributaire de parcelle.
4) dernière question : faut-il vraiment laisser tout le processus de lotissement aux communes ? ne faut-il pas profiter de l’expertise de la SONATUR et la mettre au coeur des lotissements. A réfléchir donc.
Je crains que ces états généraux n’accouchent d’une souris. A cause des implications politiques des lotissements, LAT va parler beaucoup, va faire de belles déclarations, mais on ne verra rien de nouveau sur le terrain. Comme d’habitude !
Bonjour Lejah. Je suis d’accord avec toi sans l’être vraiment. il y a certes un vrai problème de gestion des parcelles issues des lotissements, mais il y a également un vrai problème de lotissement.
De mon point de vue, certaines questions fondamentales doivent être posées chaque fois qu’un lotissement est envisagé :
1) Quel est l’objectif du lotissement ? Permettre aux Burkinabè d’avoir un lopin de terre pour bâtir leur maison.
2) Cet objectif peut-il être atteint en totalité ou en partie par la redistribution des parcelles existantes et non mises en valeur ? Clairement OUI ! il faut procéder à des retraits de ces milliers de parcelles qui trainent des dizaines d’années sans être mises en valeur.
3) Comment faut-il lotir ? est-il normal de lotir une zone qui reste inaccessible pendant des années, sans ouverture de route, sans eau, sans électricité. On ne peut plus lotir aujourd’hui comme le faisaient nos grand-pères. Et bien entendu, on ne peut plus faire une contribution de 500FCFA pour être attributaire de parcelle.
4) dernière question : faut-il vraiment laisser tout le processus de lotissement aux communes ? ne faut-il pas profiter de l’expertise de la SONATUR et la mettre au coeur des lotissements. A réfléchir donc.
Je crains que ces états généraux n’accouchent d’une souris. A cause des implications politiques des lotissements, LAT va parler beaucoup, va faire de belles déclarations, mais on ne verra rien de nouveau sur le terrain. Comme d’habitude !