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Salif Dolbzanga, président des Amis de Blaise Compaoré (ABC) : “La modification de l’article 37 n’est pas une préoccupation de notre grand ami Blaise Compaoré…”

14 septembre 2013, 11:11, par le vieux

"je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire." Monsieur le jeune, cette citation tant chère à Voltaire que vous connaissez bien, indique combien le droit inaliénable à la parole, la liberté d’expression sont précieux aux grands hommes. Salif Dolbzanga que je suis loin de défendre n’a fait qu’exercer ce droit. On peut ne pas être d’accord avec ses idées, sa posture ou son engagement…c’est bien normal et à cet effet, on a également le droit de réagir en apportant les arguments du contraire dans le respect de la personne de l’individu dont on réfute les idées. Quand je lis les propos de Salif Dolbzanga je ne vois pas où et en quoi il s’attaque personnellement à quelqu’un. Salif avec ses limites que l’illuminé que vous êtes n’a cessé de brandir avec force, n’a fait que donner sa position sur les actions de « son ami », qu’on est libre de ne pas partager. Toutefois, la vomissure, excusez-moi, la réaction teinte de haine de l’érudit que vous êtes me laisse dubitatif. Et j’en viens à une double interprétation :- soit vous en voulez personnellement au sieur Salif pour des raisons personnelles, si c’est le cas, vous pouvez trouver un autre ring pour vous régler les comptes, ce forum est bien précieux pour nous pour de pareilles bassesses-soit vous êtes sérieux et ça devient bien grave pour l’intelligentsia burkinabè si elle devait se ramener à des arguments rébarbatifs pour défendre la démocratie et le départ de Blaise Compaoré en 2015.
En tout cas, avec tout le respect que je dois aux huit intellectuel s de haute valeur de votre famille, permettez- moi de dire que l’invective, le dénigrement, la diatribe ne sont pas un sport particulièrement intelligent.
Tout burkinabè qu’il soit chiffonnier ou vendeur de défroques a son mot à dire surtout quand il estime que la république est en péril. Qu’on soit illuminé ou cancre, on doit avoir la sagesse de s’écouter dans le respect. C’est dans le débat contradictoire qu’on finit par trouver la meilleure solution. Mais le bon sens commande que cela se mène dans le respect de l’intimité des autres.
Cordialement