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A propos de la position de l’UNDD sur le sénat : Abdoul Karim Sango dénonce un opportunisme juridique et politique

29 août 2013, 12:35, par LEWILL

Je suis parfaitement d’avis avec celui qui estime que SANGO a été plus politique que juridique dans son raisonnement. Et ça je crois que c’est l’œuvre d’un intellectuel sinon d’un vrai politicien car la politique c’est l’art de bien gérer la cité, rechercher à tout prix le bien être de ces concitoyens. Ce qui n’est pas toujours le cas chez nos dirigeants qui sont toujours guidés par leurs intérêts et la volonté de se pérenniser au pouvoir en adoptant des comportements Machiavéliques. Si l’application d’une loi doit troubler la paix sociale mieux se rabattre sur une décision politique pour sauvegarder non seulement cette paix, mais aussi l’unité nationale. C’est vrai que je suis profane en droit mais je pense que dans le contexte sociopolitique actuel de notre cher pays, si la suspension du Sénat nécessite une dissolution de la constitution, il faut le faire (c’est ici une simple question de bon sens) parce que la paix n’a pas prix et lorsqu’elle reçoit une égratignure, on la soigne très difficilement. Nous les Burkinabé, sommes bien placés pour comprendre cela parce qu’on a été témoins de ce qui s’est passé autour de nous. Évitons donc de mentir à Blaise et disons lui que le Burkina de 2013 n’est plus celui d’avant 1998 où il faisait ce qu’il voulait et faisait les ’zenphants" du pays. Il a été malin depuis le 15 Octobre 1987, maintenant il doit nous montrer qu’il est intelligent et sage. Dans tous les cas le pays réel sera sur son dos sur veut continuer de fermer les yeux sur les problèmes vitaux du peuple Burkinabé et il fera lui-même le bilan de son entêtement en temps opportun et je pense ça sera sans amnistie de la part du peuple. Alors Naba, je crois que comme l’as dit Sango, ta bataille actuelle c’est de trouver une sortie honorable sans défier. Tu sais très qu’on ne peut pas défier son peuple. Tu peux être obligé de réduire au silence certains de tes frères et sœurs Burkinabé pour rester au pouvoir après 2015, mais tu vas partir un jour et je pense qu’à ce moment Thomas Sankara (paix à son âme) te dira, malgré tout : Mon cher ami et frère, tu as exagéré.......Réfléchissons tous : Actuellement, entend-t-on parler beaucoup plus de Lumumba ou bien de Mobutu ?


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