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Hommage à Jean-Baptiste OUEDRAOGO

23 mai 2013, 13:48

On peut perdre l’état clérical (le statut de prêtre en exercice), mais pas le pouvoir d’ordre, c’est-à-dire le pouvoir que confère l’ordination sacerdotale, puisqu’à l’image du Christ grand-prêtre éternel, le prêtre reste prêtre pour l’éternité. Comme le baptême et la confirmation, le sacrement de l’ordre est un sacrement à caractère reçu une et une seule fois pour toutes, c’est-à-dire que la grâce de ce sacrement imprime une marque indélébile à l’âme de celui qui le reçoit. Par exemple, on peut cesser de vivre sa foi chrétienne, renier son baptême en se convertissant à une religion autre que le chirstianisme, mais si on est déjà baptisé, on reste chrétien pour toujours. C’est pour cela par exemple que les catholiques ne baptisent plus une personne qui a déjà reçu le baptême chez les protestants. Le baptême est unique. On ne peut obliger personne à rester prêtre en exercice contre son gré. En prenant une telle décision, celle de quitter le corps sacerdotal, tout prêtre sait très bien ce qui l’attend ; il sait ce à quoi il s’est engagé devant témoins, et cela à la suite du témoignage favorable de la communauté chrétienne. S’il change d’avis par suite de difficultés de quelque ordre, ou s’il doit être suspendu pour faute d’une gravité extrême, le droit canonique a déjà prévu la procédure à suivre. Tout prêtre apprend cela au cours de ses longues études (au moins 15 ans pour ceux qui ont fait le petit séminaire ; aujourd’hui 16 à 17 ans d’étude de la 6e ou 7e à l’ordination). Alors, prions pour nos prêtres afin qu’ils demeurent fidèles à leurs engagements, et pour les laïcs aussi afin qu’ils soient fidèles à leur mariage ou à leur célibat.


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