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Clémentine Parmentier : « … Des instituteurs ne se sentent pas concernés par l’éducation… »

17 mai 2013, 09:39

loin de moi l’idée de mettre en cause la bonne bonne reputation dont jouit les etudiants burkinabè à l’etranger mais je pense que les pays que tu cites ici ne sont pas des reférences dans le monde dans l’enseignement superieur. tu peux consulter le classement des universités ( en ligne). En plus dans le top 100 des universités africaines, les 1ères universités marocaines et tunisièmes n’ont pas un bon classement. Revenons à la France, d’abord je t’informe que la plus part des etudiants africains ( comme la plus part des etudiants etrangers) ne se trouve pas dans les mêmes écoles que les très brillants etudiants français. les brillants etudiants francais ne vont pas l’université mais dans des écoles d’élites comme l’ENA, ENM, etc. je t’informe au passage ils sont très rares les Burkinabè qui accèdent à ces écoles. et les français qui y vont sont deja reperés à travers les brillants resultats au lycées avant qu’ils passent le BAC. On les appelle "ceux qui doivent penser la France de demain". Le reste des etudaints français vont l’université et c’est laba qu’ils croisent des très billants étudiants étrangers venu d’ailleurs parce qu’ayant beneficié d’une bourse d’étude française et en générales ces etudiants étrangers sortent majors de leur promo.
Je termine pour dire que cet interview demontre encore les problème que connaissent l’enseignement au Burkina Faso. d’ailleurs le MENA s’est rendu compte du faible niveau des enseignants c’est ainsi qu’il a decidé de faire passer le niveau requis pour passer l’ENEP au BAC dès l’année prochaine et de revoir le contenu des formations dispensées dans les ENEP. soyons franc avec nous même, le niveau d’un élève de 3ème dans les années 80 et 90 n’est comparable à celui d’un élève de 3ème en 2013 qui n’a pas toujours eu besoin d’avoir la moyenne pour passer du CP1 au CM2.