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Mélégué Traoré, député CDP et ancien président de l’Assemblée nationale du Burkina : « Les réformes politiques adoptées reflètent fidèlement les options des assises nationales »

16 juillet 2012, 09:39, par un frère

Mr Melégue
Vous êtes une illite reconnue internationalement et je vous apprécie votre franc parlé.
Mais comme tout œuvre humaine, votre intervention n’est pas parfaite, je me propose donc de vous rappeler que contrairement à ce que vous laissez penser l’alternance peut aussi se faire au sein d’un même partie ce qui est en soit une obligation et le dernier Congrès du CDP n’est pas fait pour affirmer le contraire. Je vous ramène donc humblement à relire les définitions ci-dessous :
L’alternance politique correspond à la situation d’un régime politique où des courants, des tendances ou des partis politiques différents se succèdent au pouvoir. C’est le cas lorsque la majorité politique est renversée par l’opposition, dans le respect des règles constitutionnelles, lors d’une élection législative ou présidentielle, par exemple.

L’alternance politique peut avoir une portée restreinte s’il n’existe pas de différences significatives entre les programmes de la majorité et de l’opposition. L’alternance consiste alors en un changement d’équipes dirigeantes.
Être membre d’un parti s’est de s’engager à suivre et à défendre les directives du parti quand bien même on ne serait pas d’accord. Donc l’alternance ne doit pas être seulement vue dans le sens de l’intérêt des Compaorés (comme vous le faites actuellement) ou bien vous ne vous sentez capable de diriger le Burkina ?
Oui on a besoin d’un nouveau chef de l’Etat !
Oui on a besoin d’une nouvelle vision ! (CDP ou pas)
Non on a plus besoin de Blaise Compaoré il a fait tous ce qu’il pouvait on nous lui en remercions.
La Paix : un bien grand mot
A bon ! vous pensez que la soit disant paix qui règne au Burkina est l’œuvre de Blaise de ses sbirs ?
En tout cas au Burkina la Paix qui règne est le reflet de la volonté du peuple. La parenté à plaisanterie a existé avant le 15 oct. 87. Le respect de la vie humaine est une valeur partagée par la majorité des Burkinabè.
Chez nous les Burkinabé un mauvais arrangement est mieux qu’un bon procès et c’est cela qui fait la paix du Burkina. Du reste si le peuple devrait réagir à toutes les exactions du pouvoir en place il y a longtemps qu’on ne parlerait plus de paix au Burkina.
Sachez Monsieur que la paix ne se décrète pas, la paix n’est pas un monopole et personne au Burkina ne peut se prévaloir seul de cette paix, elle est l’œuvre de tous les Burkinabè.
Et Pour finir j’ai toujours cru que Blaise était le président du Burkina mais à vous attendre il est le président de la majorité présidentielle (CDP) et c’est dommage


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