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Mondial 2022 : Le Cameroun offre à l’Afrique sa toute première victoire face au Brésil en coupe du monde

3 décembre 2022, 11:30, par Dedegueba Sanon

Pour paraphraser Karl Max, je dirais que "le foot est devenu l’opium des peuples africains". Avec 4 équipes sur 6, qui sont renvoyées à la maison, si on devait nous donner une note, nous n’avons pas la moyenne. Donc pas de quoi pavoiser. Bon sans doute avons nous fait nôtre, la philosophie du Baron Pierre de Coubertin : "l’essentiel c’est de participer".
Et la nature faisant bien les choses, l’Afrique "noire" aura les yeux tournés sur le Sénégal et la "blanche (arabe)" sur le Maroc, et si au tour suivant, il y a un des deux qui résiste toute l’Afrique sera derrière ce survivant... Et je me mets à rêver de ce qui pourrait se passer, si un jour la finale de cette coupe opposait deux équipes africaines ?
C’est vraiment l’opium du peuple, ce foot, car seul le foot permet à un président félon comme Macky SALL, de risquer un bain de foule après une qualification du Sénégal, pendant que ses députés se croient au stade Demba DIOP où certains jouent aux Double Less ou Manga 2, et même les femmes ne sont pas épargnées de cette violence verbale devenue physique. Cet "opium sportif" fait que la victoire du Cameroun contre le Brésil, arrive à faire oublier que le Cameroun est renvoyé de la compétition. La coupe du monde des lions indomptables au Qatar se résumera donc, à une victoire dite "mémorique" contre le Brésil qu’aucune équipe africaine n’avait jamais battu auparavant. Et Vincent Aboubacar sera retenu par l’histoire comme le héros de cette victoire africaine (même plus camerounaise)
Ça va passer, cette ferveur à suivre les athlètes courir derrière une boule en cuir, où le Qatar a montré au monde qu’on peut "acheter" sa place, pendant que les autres se livrent des duels fratricides pour y participer. Avec l’argent on peut vraiment tout. C’est toujours à cause de cet argent qu’il y a la guerre, la guerre en Ukraine, la guerre au Yemen, le terrorisme au Sahel, le monde qui se surchauffe parce que le Dollar américain est de plus en plus contesté, bref même l’argent est dans la crise sanitaire au Covid-19.
Nos problèmes vont revenir après la coupe, et dans la douleur. Cette fois ils seront la une, des différents articles de Fasonet, qui le temps de cette coupe leur avait tourné presque le dos.
Moi, mon problème reste que la vie est chère, et que faire la route Bobo-Dioulasso-Ouaga est devenu dangereux, tout comme beaucoup d’autres trajets ailleurs dans le pays où les HANI font la loi. C’est clair que ceux qui suivent cette coupe n’ont pas les mêmes soucis que les peuples infestés de HANI.