Bénédiction des couples homosexuels : La position intenable du symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM)

Monsieur le Docteur Jules YODA
Chercheur au CNRST, félicitations pour vos observations qui démontrent votre haute préparation théologique. Je ne peux m’empêcher de t’admirer. Je suis médecin, je fais partie d’une famille de médecins. A ce titre, nous considérons l’homosexualité comme une aberration de la pulsion sexuelle : cette aberration consiste en une attirance pour les individus de son sexe. Cet instinct peut se manifester sous diverses formes abominables : chez l’homme, la pédérastie, la payophilie, le travestissement et chez la femme, le tribadisme, le saphisme, le lesbianisme, la pédophilie etc. La cause peut dépendre de maladies endocriniennes, presque toujours aussi de troubles mentaux de nature et d’ampleur différentes : cette aberration peut se limiter au seul comportement sexuel. Un être biologiquement masculin et psychologiquement féminin a besoin d’une intervention chirurgicale et de médicaments à vie pour changer de sexe. Pour adopter un comportement masculin, un être biologiquement féminin doit utiliser des prothèses qui simulent un pénis, mais qui ne seront jamais un pénis. C’est un sujet qui fait violence à son propre corps, à son propre être, en imaginant pouvoir le transformer. Mais avec tous les médicaments et interventions chirurgicales auxquels il peut être soumis, il ne pourra jamais changer de sexe biologique sauf en apparence. Alors il est malade ou pas ? Il serait plus chrétien et plus humain de les aider à réconcilier l’esprit avec le corps. Mais ils nient leur maladie et se mentent. Bien entendu, les grandes sociétés pharmaceutiques ont tout intérêt économique à soutenir les arguments de ceux qui doivent être esclaves de médicaments coûteux toute leur vie. Les lois actuellement en vigueur dans le monde occidental interdisent toute intervention médicale : si j’écrivais ces choses dans un journal occidental, je serais poursuivi. Je crois que « bénir » les malades et les handicapés fait partie du Magistère de l’Église, la bénédiction est la seule médecine vraie et gratuite pour ces malades, demander à Dieu de les aider dans leurs souffrances est un acte de charité chrétienne. Penser que leur condition est normale est une abomination contre Dieu, qui nous a créés hommes et femmes, et nier la Vérité. J’applaudis la position des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SEEAM) : Je prie le Saint-Esprit pour que le prochain Pape soit africain afin que l’Église puisse revenir aux origines de Pietro. Professor Pietro Venezia