:: Agriculture biologique : Le projet OM4D pour améliorer les conditions de vie (...)

La Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM Organics International), en collaboration avec le ministère des affaires étrangères néerlandais, a élaboré un projet dénommé Organic markets for development (OM4D) ou « Marchés biologiques pour le développement ». L’IFOAM en collaboration avec le Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio), a lancé officiellement l’OM4D, ce lundi 19 mars 2018 à Ouagadougou.

Le projet Organic markets for development (OM4D) ou « Marchés biologiques pour le développement », a été accordé en novembre 2017 et va durer quatre ans. Son but est de « créer des opportunités pour les petits exploitants agricoles en vue de leur inclusion dans les marchés bio nationaux et internationaux », a indiqué la coordonnatrice du projet, Cristina Andrei. Et d’ajouter que le projet « facilite l’adaptation à des problèmes globaux comme les inégalités, le changement climatique, la pauvreté et la perte de ressources naturelles ».
Selon Cristina Andrei, le coût global de ce projet est estimé à 3 000 000 d’euros, soit 1 965 000 000 de francs CFA.

Vers l’amélioration des conditions de vie des petits exploitants agricoles

Le nombre estimé de personnes qui devraient directement bénéficier de ce projet s’élève à 300 000, y compris les membres des familles des exploitants agricoles.
« Le but du projet est de permettre aux petits exploitants agricoles d’améliorer leurs conditions de vie à travers l’agriculture biologique et les systèmes de marché alternatifs comme le Système participatif de garantie (SPG) », précise Cristina Andrei.

Président d’honneur du Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio), Mathieu Sawadogo (au centre), Manager du projet, Barbara Zilly (à gauche) et la coordonnatrice du projet, Cristina Andrei (à droite)

Ainsi, les objectifs principaux sont :
 Mettre en place et développer quatre organisations nationales qui réunissent les différents partenaires nationaux afin de promouvoir le dialogue, la coordination et l’appui pour le secteur bio ;
 Mettre en lien direct les producteurs et les consommateurs locaux par la promotion du SPG pour les marchés internes ;
 Développer des chaînes de valeur à haut impact pour les marchés internationaux par le renforcement des connaissances et pratiques des agriculteurs ;
 Promouvoir des marchés bio au niveau national et international.

Les résultats attendus du projet

Selon la manager du projet « Marchés biologiques pour le développement », Barbara Zilly, cette stratégie de l’IFOAM Organics International a déjà commencé en Afrique de l’Est. « Maintenant, on a la possibilité d’appuyer ce processus de développement de l’agriculture biologique ici en Afrique de l’Ouest », a-t-elle affirmé.
OM4D est implanté dans quatre pays de l’Ouest à savoir : le Burkina Faso, le Ghana, Sao Tomé-et-Principe et le Togo.

D’ici à 2021, il est attendu de ce projet, quatre résultats qui sont :
 Des faitières nationales de la filière biologique dans les quatre pays qui fournissent des services réguliers dans le dialogue avec les domaines identifiés ;
 Un SPG est établi en tant que système alimentaire reliant directement 8 000 producteurs aux consommateurs ;
 Quatre chaînes de valeur orientées vers l’exportation démontrent un fort avantage pour un grand nombre de familles de petits exploitants ;
 Des efforts de plaidoyer coordonnés aux niveaux national et international.

A en croire le président d’honneur du Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio), Mathieu Sawadogo, le système participatif de garantie établi au Burkina Faso depuis plus de trois ans qui a du mal à se développer, sera accéléré grâce à ce projet. C’est pourquoi lors de son discours de lancement officiel du projet OM4D, il a invité tous les acteurs à s’investir pour la réussite de ce projet.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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