Le Rassemblement pour la prospérité populaire RPP-Gwasigi a tenu son premier congrès ordinaire, samedi 2 juillet 2005 à Ouagadougou sous le thème : "Positionnement du RPP-Gwasigi dans le contexte politique national et international". A cet effet, le parti a relu son projet de statut et de règlement intérieur, fait le bilan moral et financier, mis en place son bureau politique national. Occasion de réaffirmer son soutien à la candidature du candidat de la Mouvance présidentielle, Blaise Compaoré.
Réorganiser le parti afin de le repositionner sur l’échiquier politique national par la mise en place de ses structures dirigeantes, telle est l’idée qui justifie le 1er congrès ordinaire du Rassemblement pour la prospérité populaire RPP-Gwasigi. Sous le thème : "Positionnement du RPP- Gwasigi dans le contexte politique national et international", ce premier congrès de l’avis du président du parti, a permis d’adopter le projet de statut et de règlement intérieur, de faire le bilan moral et financier, de mettre en place le Bureau politique national et, de repositionner le RPP-Gwasigi sur l’échiquier politique national.
A cet effet, le RPP-Gwasigi a réaffirmé son soutien à l’Alliance pour la mouvance présidentielle (AMP) et à la candidature de Blaise Compaoré. Ce choix se justifie selon le président Vla Sanogo, par la volonté du parti "d’être une force de proposition constructive". M. Sanogo en rappelant la naissance du parti le 12 novembre 2001 à Bobo-Dioulasso, a révélé que le nom "Gwasigi" tiré du bambara était taxé par certains de "régionaliste". Nonobstant cet état de fait, il a signifié que le parti, petit à petit, s’implante dans les différentes provinces du pays. Ainsi, de 6 provinces en 2002, le président a affirmé que le RPP-Gwasigi "est implanté dans une trentaine de provinces aujourd’hui". Toute gratification qui ne s’est pas faite dans la douleur suite à la "gestion calamiteuse du parti par l’ancien président du parti", selon M. Sanogo. Conséquence de l’échec du parti aux législatives de mai 2002 dans les régions des Hauts-Bassins, du Centre et des Cascades selon Vla Sanogo. Pour lui, ces résultats en-deçà de leurs attentes s’expliquent non seulement par la méconnaissance du terrain politique du pays par le président d’alors mais aussi par une mauvaise gestion financière de ce dernier. Celui-ci, selon M. Sanogo, "a pris la poudre d’escampette après 2002 pour s’installer à Bamako sans aviser le comité exécutif du parti et sans non plus présenter un bilan de ses actions à la tête du RPP-Gwasigi".
"N’ayez pas peur du mot "Gwasigi"
Depuis le 3 août 2003, les nouveaux responsables du RPP-Gwasigi ont obtenu un récépissé qui sanctionne, selon M. Sanogo, la naissance d’un nouvel espoir avec une équipe plus déterminée. D’où la nécessité de réorganiser le parti avec "un vrai leader et une gestion transparente". Le président Sanogo n’a pas manqué d’interpeller la jeunesse qui constitue pour son parti, le fer de lance. "Le RPP-Gwasigi est un cadre privilégié de dialogue pour les jeunes, le parti sera un parti de jeunes ou ne le sera pas".
Au cours de ce congrès, diverses interventions ont émaillé la cérémonie. Du représentant de la Mouvance à ceux du RDB, des femmes, des jeunes, du comité d’organisation et des anciens, tous ont exprimé leur satisfaction et leur adhésion aux nouvelles orientations du parti. Pour répondre à son credo de parti de rassemblement et de partage, le RPP-Gwasigi compte traduire les conclusions du congrès en langues nationales. Toutes choses qui font dire à M. Sanogo "N’ayez pas peur du mot Gwasigi". En outre, il a salué l’effacement de la dette du Burkina, invité les partis politiques et la CENI à œuvrer à rendre les élections transparentes, salué le réchauffement des relations entre les Etats-Unis et l’Union européenne et dénoncé les conflits sous-régionaux qui déchirent l’Afrique.
Daouda Emile OUEDRAOGO (ouedro1@yahoo.fr)
Sidwaya
