En vue de permettre à la commune de Ouagadougou, de prendre des mesures réglementaires pour l’assainissement, il s’est tenu le 16 décembre, une journée de réflexion initiée par l’ONEA sur l’homologation des ouvrages d’assainissement hygiéniques de la ville de Ouagadougou.
La mise en œuvre du Plan stratégique d’assainissement de la ville de Ouagadougou (PSAO) en sa composante assainissement autonome depuis 1992 a permis de faire construire à la date du 30 septembre 2003, 38 405 ouvrages répartis sur 29 343 parcelles. Le rythme de construction adopté depuis 2000, s’établit à 6 000 ouvrages par an correspondant à environ 4 000 parcelles.
Pour le représentant du directeur général de l’ONEA, M. Dieudonné Soubeiga, ce rythme reste encore faible au regard de l’accroissement rapide des parcelles : de 110 000 en 1990, Ouagadougou compterait plus de 240 000 parcelles en 2002. "Il sera donc nécessaire de réaliser plus de 12 000 ouvrages par an si l’on veut atteindre un taux de couverture de 80 % en 2015", a indiqué le directeur de l’approvisionnement de l’ONEA, M. Dieudonné Soubeiga.
C’est fort de ce qui précède que la cinquantaine de participants s’attelleront à trouver les voies et moyens permettant à la mairie de Ouagadougou de prendre des textes réglementaires au niveau de l’assainissement des ouvrages réalisés par l’ONEA au sein des ménages (fosses septiques, conduits d’eau, etc.).
La prise de ces textes réglementaires vise à amener le citoyen à se conformer aux pratiques de construction durables créant peu de nuisance sur la santé. Mais, pour y parvenir, l’action concertée des différents partenaires est nécessaire. La journée de réflexion a regroupé des participants venant des services techniques des ministères de l’Hydraulique, de l’Environnement et du Cadre de vie, et des services municipaux.
Le bilan de la mise en œuvre de l’assainissement autonome, le permis urbain d’habiter, etc., tels sont les aspects qui sont passés sous la loupe des participants.
Gabriel SAMA
Sidwaya
