Jeune entrepreneur burkinabè résidant au Canada, Brice Clovis KABORE est un ingénieur en électronique de formation qui a lancé en 2014, avec ses amis et d’autres partenaires d’affaires, le groupe Kafyka. C’est une entreprise axée sur la création et l’innovation dans le domaine des nouvelles technologies informatiques et de la communication. Implantée au Burkina Faso, cette entreprise s’est donnée pour mission de trouver des solutions innovantes et efficaces aux problèmes sociaux qui existent dans son environnement. C’est dans ce sens qu’elle a développé Kafykap, un produit qui s’attaque à un fléau social très fréquent au Burkina Faso : le vol des engins. Lisez !
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso est aussi la capitale des deux roues. Avec une population de plus de deux millions d’habitants, cette ville compte plus d’1.5 millions de motos. De toute évidence, le commerce des deux roues est en pleine expansion. Le vol de motos aussi. Les criminels qui mènent cette activité sont prêts à tout (vol à main armée, au meurtre) pour parvenir à leurs fins.
Pour dissuader ces criminels dans leurs actions et diminuer, voire-même arrêter le vol de motos au pays des hommes intègres, le groupe Kafyka s’est engagé à mettre sa technologie au service de la loi et de la population. Pour gagner ce combat contre la criminalité, les promoteurs de Kafyka ont tout simplement développé une application mobile et un logiciel avec une base de données qui sera centralisée à la police. Ce logiciel permettra ainsi la vérification des engins sur place lors des contrôles de routine.
Pour un travail plus efficace, Kafyka proposera un partenariat à la police et les équipera d’un Live-scan (scanner intelligent à laser synchronisé au logiciel) qui permettra d’identifier tout engin et son propriétaire et vérifier si il a été déclaré « volé » ou pas, ce grâce à un simple scan de la carte grise ou la plaque d’immatriculation.
En somme si vous utilisez une moto qui ne vous appartient pas et êtes en possession de sa carte grise, vous pouvez circuler librement sans craindre que la police ne vous la retire si toutefois elle n’a pas été déclarée volée lors du contrôle et que vous n’êtes pas en infraction.
Les Burkinabè pourront donc circuler librement avec l’engin d’autrui sans avoir peur de voir celui-ci être confisqué par la police sous prétexte que l’identité du conducteur et du propriétaire ne correspondent pas ; situation qui fait présentement polémique vu que les engins à deux roues sont surtout utilisés pour des courses diverses donc passent très souvent entre les mains de différentes personnes proches du propriétaire. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
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