Ce jeudi 1er décembre 2016 s’est ouvert à Ouagadougou un atelier de validation de l’état des lieux de l’Assurance qualité dans les Etats membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat signé entre le CAMES et l’UNESCO le 8 mars 2016 à Paris et qui prévoit la mise en œuvre d’une assurance qualité dans les pays membres du CAMES.
Dans le souci de permettre d’améliorer la qualité de l’enseignement dans les universités des pays membres du CAMES et aussi d’améliorer l’employabilité des diplômés, l’institution a décidé de mettre en œuvre l’Assurance qualité, un des domaines prioritaires du plan stratégique de développement du CAMES qui s’étend de 2015 à 2019.
« L’assurance qualité est un ensemble de méthodes, règles, d’approches pour s’assurer que l’institution d’enseignement supérieur est pertinent et a un niveau très élevé qui permet à ses membres que sont les étudiants, de travailler dans de bonnes conditions et de sortir avec des connaissances, avec un savoir-faire assez performant et d’être utiles à la société. Autrement dit, c’est comment faire pour mieux faire fonctionner l’enseignement supérieur au bénéfice de l’ensemble de la société. », explique Filiga Michel Sawadogo, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et par ailleurs vice-président statutaire du CAMES.
Trois jours durant, les participants au nombre de 70 et issus des 15 pays membres du CAMES devront faire un état des lieux de l’assurance qualité dans les différents pays.
Selon le Pr Bertrand Mbatchi, secrétaire général du CAMES, l’analyse de l’état des lieux de l’Assurance qualité permettra d’établir un diagnostic. Ce diagnostic devrait conduire les experts pour l’élaboration d’une démarche permettant de suivre de manière durable les formations dans les différentes institutions et dans les ministères en charge de l’enseignement supérieur.
L’atelier ouvert ce 1er décembre s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat entre l’UNESCO et le CAMES. Cet accord vise à élaborer des projets communs dans le domaine de l’enseignement supérieur au profit des universités des pays membres du CAMES. Parmi ces projets, la création d’agences nationales d’Assurance qualité et la création d’un réseau d’Assurance qualité dans l’espace CAMES afin de promouvoir les bonnes pratiques en matière d’assurance qualité.
Cet atelier a aussi été l’occasion pour l’Ordre international des palmes académiques du CAMES, de distinguer douze personnalités. Elles ont été élevées pour certaines au titre d’Officier des palmes académiques du CAMES et pour d’autres au titre de Chevalier des palmes académiques du CAMES. Le représentant des récipiendaires, M. Birahima Nacoulma, président du Conseil national du Patronat burkinabè, a tenu à remercier le CAMES pour les distinctions reçues. Il se dit également conscient de ce que ces distinctions sont une invite à l’excellence.
Pour augmenter l’employabilité des jeunes diplômés et par ricochet, lutter contre le chômage, le CAMES souhaite désormais impliquer les entreprises en plus des enseignants et des chercheurs dans l’élaboration des offres de formation.
Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net
