Actualités :: Burkina : Une semaine après l’enlèvement de Hervé KAM, aucun procureur n’a été (...)

Sans nouvelle de son Coordonnateur national, Me Guy Hervé KAM, une semaine après son enlèvement, le Mouvement SENS exprime son inquiétude dans cette déclaration n°2. Selon le mouvement, jusque-là, "aucun procureur n’a été saisi de cette affaire". Pour le mouvement, "si les autorités de la Transition lui reprochent quelque chose, qu’il soit entendu par la justice comme tout citoyen et que les faits qui lui sont reprochés lui soient dûment notifiés". L’intégralité dans la déclaration ci-dessous.

SENS : Déclaration n°2 sur l’enlèvement du Coordonnateur national

Chers militants et militantes,
Chers compatriotes et amis du Burkina Faso,

Voilà une semaine que nous sommes sans nouvelles de notre camarade, notre coordonnateur national, Me Guy Hervé Rommel KAM. Enlevé dans la nuit du 24 au 25 janvier à l’aéroport international de Ouagadougou, de retour de Bobo-Dioulasso pour des raisons professionnelles, sa famille, ses collègues et ses camarades attendent toujours d’être situés sur les raisons de son enlèvement.

Une semaine après cet enlèvement, aucun procureur n’a été saisi de cette affaire. De plus, il n’a pu s’entretenir avec aucun avocat et pire, une délégation du barreau qui souhaitait lui rendre visite n’a pas été autorisée à le voir. Nous ne savons donc pas dans quelles conditions physiques et psychologiques il se trouve en ce moment.

Si les autorités de la Transition lui reprochent quelque chose, notre mouvement souhaite qu’il soit entendu par la justice comme tout citoyen et que les faits qui lui sont reprochés lui soient dûment notifiés.

Notre Mouvement est attaché à la justice et au respect de la loi. Par conséquent, nous ne pouvons pas accepter que notre premier responsable soit privé arbitrairement de sa liberté d’aller et de venir sans aucun motif et qu’il soit détenu au secret sans aucune raison connue de lui-même, ni de sa famille biologique et politique, ni de ses avocats.

Nous exigeons alors sa libération sans délai afin qu’il retrouve les siens et qu’il reprenne le cours de ses activités comme n’importe quel citoyen à qui la justice n’a rien à reprocher.

Pour le Mouvement SENS
La Coordination Nationale

Table ronde des acteurs de la société civile sur la (...)
Burkina Faso : Ablassé Ouédraogo "ne se sent nullement (...)
Burkina/réquisitions de citoyens : Le Mouvement BUTS (...)
Burkina Faso : Le gouvernement retire les permis (...)
Situation nationale : « On vous dit d’aller défendre (...)
Burkina / Requisition de voix discordantes : Le Front (...)
Burkina : Tais-toi ou tu vas au front, est-il un moyen (...)
Burkina : « Où se trouve la cherté de la vie ? Celui qui (...)
Burkina : « Les libertés individuelles ne priment pas sur (...)
Burkina / An 9 de l’insurrection populaire : Le (...)
Burkina / An 9 de l’insurrection populaire : « Je refuse (...)
Blessés de l’insurrection populaire de 2014 : « Nous (...)
Gaoua : Le collectif des organisations démocratiques (...)
An 9 de l’insurrection populaire : Que sont devenus les (...)
Burkina : 9 ans après l’insurrection populaire, Ablassé (...)
Burkina : Les Forces armées nationales célèbrent leur 63e (...)
Burkina / MPSR2 : Les libertés et la guerre
Burkina/9e anniversaire de l’insurrection populaire : L’ (...)
Burkina Faso : « Cessons nos égoïsmes et pensons collectif (...)
Gouvernance en Afrique : ARGA/Burkina appelle à un (...)
Transition au Burkina : « Ma modeste contribution à (...)

Pages : 0 | ... | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | 189 | 210 | 231 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés