Actualités :: Burkina : Le parti Le Faso autrement appelle à surmonter les (...)

Dans cette tribune, le président du parti Le Faso autrement, Ablassé Ouédraogo, s’exprime sur les menaces proférées par certaines personnes à l’endroit de ceux qui prendront part au meeting de la coalition d’organisations prévu se tenir le 31 octobre 2023 pour commémorer l’insurrection populaire.

Il rappelle que le Burkina Faso reste un État de droit au sein duquel toutes les forces sociales y compris les syndicats ont le droit de s’exprimer.

Il invite de ce fait, les acteurs de la vie nationale à cultiver la solidarité et à travailler à la réconciliation, car la victoire contre le terrorisme ne pourra se gagner que dans l’unité.

Ci-dessous l’intégralité de sa tribune.

Lefaso.net

Le 25 octobre 2023
APPEL DU PARTI LE FASO AUTREMENT AU DEVOIR ET A LA RESPONSABILITÉ DE TOUS POUR SAUVER LE BURKINA FASO

« Mieux vaut prévenir que guérir », nous enseigne la sagesse populaire, qui dit aussi que « Gouverner c’est prévoir ».
Du haut de notre modeste parcours professionnel et personnel, nous ne saurions rester indifférents aux agitations maladroites et dangereuses de quelques-uns de nos compatriotes qui, si rien n’est fait, nous précipiteront malheureusement tous dans l’apocalypse.

En effet, il circule sur la toile, depuis le 17 octobre 2023, des images et des vidéo-messages, caractérisés par la haine et la violence.
Les auteurs, à visages découverts, se proclamant des soutiens du régime Traoré, menacent de massacrer, machettes et gourdins en mains, toutes les personnes qui répondront à l’appel de la Centrale Syndicale, la Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGT-B), à un meeting de commémoration, le mardi 31 octobre 2023, dans ses propres locaux, à la Bourse du Travail, pour rendre hommage aux victimes de l’insurrection et interpeller le pouvoir sur la situation nationale.
Il n’est pas superfétatoire de rappeler qu’après son coup d’état, l’actuel chef d’Etat a rétabli la Constitution. A ce titre, il s’est revêtu des oripeaux de la démocratie, en prêtant serment devant le Conseil Constitutionnel.

Notre pays, le Burkina Faso, reste donc, fort heureusement, un Etat de droit.
Toutes les forces sociales, y compris les syndicats y ont un rôle et une place qu’il faut accepter et respecter.

N’oublions pas que ces comportements d’un autre âge, déniant aux autres leurs droits élémentaires, ont conduit à des massacres humains, voire des génocides dans des pays lointains et voisins. Puissions-nous comprendre que cela n’arrive pas qu’aux autres !

En toute lucidité et avec patriotisme, nous souhaitons, par conséquent, lancer un appel pressant aux autorités gouvernementales et aux personnes ressources pour qu’elles accordent une attention toute particulière à cette situation ubuesque qui nous plonge dans la peur, l’anxiété et la perplexité des lendemains encore plus troublés.

Il est donc plus qu’urgent qu’elles prennent des mesures idoines, fondées sur la loi, pour éviter de plonger notre pays dans une déchirure fratricide, alors qu’il est déjà embarqué dans la difficile et compliquée guerre contre le terrorisme et dont l’issue est incertaine.

Nous invitons les acteurs de la vie nationale à surmonter les clivages pour nous rassembler, dans l’unité, la fraternité, l’amour, la tolérance, la réconciliation et la solidarité, au chevet de notre Etat, en proie aux attaques terroristes. Cette bataille ne pourra se gagner qu’à travers une synergie des efforts et dans un esprit d’unité nationale autour de l’essentiel.

Nous ne désespérons pas, car il n’est pas encore trop tard.
Mais, de grâce, ne jouons surtout pas avec le feu et travaillons ensemble à préserver notre bien commun : le Burkina Faso !
Que Dieu sauve le Burkina Faso !

« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »

Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l’Ordre National

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