:: Le processus du peuplement du « pays bisa » ou Bissako

Résumé

L’histoire du peuplement du « pays bisa » regorge d’énormes richesses. Pour mieux aborder la question, nous avons mené une enquête de terrain suivi d’une recherche documentaire pour révéler l’histoire ethnolinguistique de cette communauté. L’objectif visé dans cette étude est de présenter les aspects historiques, linguistiques et culturels du Bisakↄ. Ainsi, les axes de recherche abordés sont l’histoire et la linguistique. Les résultats de l’enquête relèvent que le peuplement du pays bisa s’est fait progressivement à travers des populations de souches bisa, des populations de souche moaaga, des populations de souche gourounga et celles d’origine dagomba.
Mots clés : Histoire du peuplement, Sociolinguistique, Ethnolinguistique, pays bisa

Introduction

Le pays bisa est désigné Bisakᴜ ou Bisakↄ par les Bisanͻ eux- mêmes. Il se localise au Sud-est du Burkina Faso. De nos jours, les Bisanͻ sont en nombre relativement important dans trois (3) provinces du pays. Ce sont les provinces du Koulpelgo, du Zoundwéogo et du Boulgou. On les rencontre aussi dans les provinces du Ganzourgou, du Kouritenga et du Namentenga où ils vivent toujours en nombre résiduel. Mais comment s’est fait le processus du peuplement du pays bisa ? La réponse à cette interrogation appelle les hypothèses ci-après :

-  Le peuplement du pays bisa ou Bissako s’est fait progressivement par des populations anciennement installées et des migrants venus de divers horizons ;
-  On y rencontre des populations de souche bisa, moaaga et des populations de souche gourounga et d’origine dagoma.
L’objectif visé dans la présente étude est de présenter le processus du peuplement du pays bisa dans. C’est une étude interdisciplinaire qui fait appel à l’histoire du peuplement du pays bisa et à la linguistique.

I- Cadre théorique et méthodologique

Notre étude aborde plusieurs disciplines et théories. Il s’agit de l’histoire, de la linguistique.

De façon générale, l’histoire peut être définie comme la Science qui étudie, relate de façon rigoureuse le passé de l’humanité. C’est donc la recherche, la connaissance et la reconstruction du passé de l’humanité sous son aspect général ou sous des aspects particuliers, selon le lieu, l’époque, le point de vue. En ce qui concerne l’histoire du peuplement, M. Gomgnimbou (2004, p.80.) affirme : « L’histoire du peuplement n’est rien d’autre que la quête attentive de la façon dont un espace territorial a été progressivement occupé depuis la fin de la dernière migration ».

Pour mieux comprendre le processus du peuplement, il est important d’avoir à l’esprit ces grands principes. Dès lors, l’histoire du peuplement du pays bisa ne peut être appréhendée sans la prise en compte des facteurs linguistiques et culturels des locuteurs d’où l’implication de la linguistique en général et de la sociolinguistique et l’ethnolinguistique en particulier. H. Boyer (1996 : 9) dira que la sociolinguistique « prend en compte tous les phénomènes liés à l’homme parlant au sein d’une société ». Quant à l’ethnolinguistique, elle est considérée comme une approche particulière focalisée sur la linguistique. C »est pourquoi, B. Pottier (1970 :1) affirme que « l’ethnolinguistique est l’étude du message linguistique en liaison avec l’ensemble des circonstances de la communication

La méthodologie de travail de la présente étude est essentiellement basée sur une enquête de terrain et une recherche documentaire.

L’enquête de terrain est basée sur la méthode d’approche propre aux sciences sociales. Elle a permis d’obtenir des informations de sources écrites et orales nécessaires à la réalisation de ce travail de recherche. Les sources écrites se résument à l’exploitation des Rapports coloniaux (archives), des ouvrages généraux, des articles spécialisés, des mémoires, des rapports de DEA, de Master et des thèses.

Quant aux sources orales, elles se sont basées dans un premier temps, sur des entretiens avec les chefs de village et les anciens. Ensuite, ces entretiens se sont élargis à d’autres catégories socioprofessionnelles telles que les forgerons, les devins, les potiers, les chasseurs et les griots. Enfin, on note la prise en compte des points de vue des intellectuels intéressés par la question, ainsi que toute personne détenant une parcelle de ce passé.

La recherche documentaire a consisté essentiellement à l’exploitation des sources écrites. Elle a permis de nous imprégner du contenu des documents écrits sur les communautés africaines à l’époque précoloniale en général et sur les Bisanͻ en particulier.

II- Zone d’étude

Nos investigations ont été menées dans des localités habitées par les Bisanͻ au Burkina Faso, ce d’autant plus qu’on les retrouve aussi au Ghana et au Togo. L’emploi des termes pays bisa, région bisa renvoient à l’idée du cadre territorial voire l’espace géographique occupé par ce groupe ethnique au Burkina Faso. Cette appellation qui découle des travaux des anthropologues ayant mené des recherches dans la région semble être en phase avec nos préoccupations. Nous préférons la terminologie « pays bisa » car elle a l’avantage de circonscrire la sphère culturelle et historique des Bisanͻ du Burkina Faso.

III- résultat de l’étude

Les résultats de l’étude ont permis d’aborder les points ci-après : Le peuplement pré-bisa selon les écrits ; L’arrivée des populations de souches bisa ; La migration et l’installation des nouveaux venus

3.1. Le peuplement pré-bisa selon les écrits

Les Bombonse, les Suida et les Gurunse sont présentés par de nombreux auteurs comme des groupes de populations ayant occupé le Bisaku avant l’arrivée des migrants de souche bisa. Ils sont considérés à juste titre comme les populations les anciennement installées du pays bisa. La mention à ces populations est faite par des écrits et non par les traditions orales.

3.2. L’arrivée des populations de souches bisa

Les différentes sources identifient distinctement deux mouvements migratoires de Bisanͻ en direction du Bisaku.
La première vague de migrants venant de Yendi était composé des Bisanͻ accompagnés des Sana couramment appelés Samo. Ces premières populations se seraient établies dans les villages de Loanga, de Garango et également à Ting-soba (Niaogho). L’arrivée des premiers Bisanͻ dans cette région est à situer autour du VIIIéme siècle selon la chronologie proposée par Jean-Baptiste KIETHEGA. C’est ce premier groupe qui est à la base des premiers foyers de peuplement bisa connus jusqu’à nos jours.

La seconde vague de migrants aurait également quitté le Nord Ghana. Ces Bisanͻ étaient en compagnie des Moose-Manpurse. Arrivés à Tenkodogo, le groupe des Bisanͻ se scinda en deux. Un premier groupe de Bisanͻ s’est détaché des Nakomse suite à des dissensions pour aller s’installer à Léré (actuel Zabré). En réalité, ceux-ci s’accommodaient difficilement avec la domination des Moose selon de nombreux auteurs.

Quant au second groupe de Bisanͻ, il suivit les Nakomse. Ensemble, ils prirent la direction de l’actuelle région de Ouagadougou « pour redescendre ensuite de l’autre côté de la Volta blanche et former les cantons de l’Ouest ». Ces Bisanͻ seraient connus sous le nom de « Bisa de Naaba Wubri ». Cette seconde vague de migrants s’installe et crée de nouveaux foyers de peuplement autour du XVème siècle. Cette date correspond à l’arrivée et à l’installation de populations venues d’horizons divers dans le Bisaku.

3.3. La migration et l’installation des nouveaux venus

Le pays bisa a été le réceptacle d’un important courant migratoire à la base de la création de nombreux villages. Ce mouvement migratoire est généré par l’arrivée de plusieurs vagues de migrants venant d’horizons divers.

3.3.1. Les populations de souche moaaga

A partir du XVe siècle, pour des raisons diverses, de nombreux groupes moose s’établissent dans le pays bisa. Ce qui explique la présence des populations d’origine moaaga notamment à l’ouest de Garango.

A Niagho, on note la présence de la famille KOMPOOR appelée couramment COMPAORE. Leur ancêtre Yellebi Kompoor aurait quitté Guéré dans l’actuel Manga suite à son échec aux élections coutumières.

A Lengha, les DABRE qui répondaient à l’origine au nom de famille ZOUNGRANA (J-P. Lahuec, 1979, p.26) seraient venus de Ouagadougou en passant par Manga. Ils seraient arrivés dans ce village aux environs de 1800. Leur appellation actuelle est en réalité un surnom donné par les Bisano à ces Moose dont ils ne comprenaient pas les coutumes. En fait, chez les Moose la règle du lévirat autorise les fils à hériter des coépouses de leur mère après le décès de leur père.

Les Bisano trouvèrent barbare cette disposition coutumière qu’ils assimilent d’ailleurs à l’inceste. D’où le surnom donné : de da= mère ; et bré=sexe féminin. Dabré : ceux qui épousent leurs mères. T. Massimbo (1991, 16) et A. Faure (1996, p.75) ont apporté plus de précision sur cette provenance en s’accordant pour faire de Manga, le point de départ de l’ancêtre des Dabré. Les informations recueillies dans ce village font comprendre que les détenteurs de la chefferie politique sont des Dabré.

Le patronyme Dabré est donc révélateur du regard que les autochtones bisa ont posé sur les coutumes de leurs hôtes moose. Ils trouvaient les coutumes de ces derniers biens immoraux. Ce regard chargé de dédain est courant. Dans le même registre, E. Bayili (1983, p.9) a fait comprendre dans sa thèse que le terme Kipirsi employé pour désigner les Nuna septentrionaux à l’exception de ceux de l’Ouest de la Volta Noire est en réalité « un surnom des Moose aux Gourounsi du Kipirsi à cause de leurs mœurs sauvages, pillards ou archaïques ». En effet, le mot kipirsi qui se rapproche de kiperga veut dire piment en langue mooré. Par un système d’essaimage, les Dabré créent trois autres villages. Il s’agit de Dango, Dèga et Gargou.

Le nom Boussouma est évocateur de la provenance des Moose qui se sont installés dans ce village. Ils sont à l’origine des OUEDRAOGO qui se sont retrouvés à cet endroit suite à une scission au sein de la chefferie du royaume de Boussouma de Kaya. Leur patronyme GOUEM est dérivé de l’expression moaaga : « yamb gouemi ti naam faague », ce nom se traduit par "Vous vous êtes endormis puis la chefferie vous a échappé".

A komtoega se trouvent des Moose en provenance de Gounghin en passant par Nedogo et yargo. D’autres en provenance de Boussouma s’installent à Goulanda. Komtoega a accueilli les habitants de Toessé, Yelboulga et Yagansé (toponymes en moore). Les premiers ont baptisé leur village du nom de leur lieu de départ (Toessé, S.P.de Kombissiri).

A Sanogo, les ZEBA seraient en réalité des SAWADOGO. Le patronyme ZEBA porté par les habitants de Sanogo exprime l’invincibilité et la vaillance. A l’origine, ils étaient des SAWADOGO. A Lergho, le prince Lallé concurrent malheureux au trône et sa suite ont quitté Guirgo pour fonder le clan des GUINKO. Le patronyme GUINKO était à l’origine OUEDRAOGO.

En pays zoaga, le village de Lorgo serait une déformation du nom bisa Lergo. Un segment de lignage quitta ce village et s’établit en pays zaoga. Celui-ci porte le patronyme MOYENGA. A en croire le professeur Sita GUINKO, ce nom correspond à l’expression en langue bisa « moh yé nga » qui signifie « moi, j’accepte mourir ».
Le clan des KOUDOUGOU réputé pour l’activité de la forge ne fait pas mystère de son origine moaaga. C’est le cas également du clan des TARNAGDA à l’origine de la fondation de Sabtenga. Les OUANDAOGO sont venus du pays moaaga sûrement des alentours de Manga. Ils se sont retrouvés sur leur actuel site suite à un conflit.

3.3.2. Les populations de souche gourounga et d’origine dagomba

Dans les villages de Zabré et de Gombousgou, on retrouve des Gurunsi notamment les Kasena qui se sont fondus dans le groupe bisa. Ils forment en pays bisa le clan ZERIGA. Les populations d’origine dagomba se localisent dans les villages de Pakala, de Zigla koulpélé et de Zigla polacé. Elles ont une origine ghanéenne commune car, ces villages ont été créés par trois frères venus de Nalergo au Nord de l’actuel Ghana. Les Bisanͻ de Gnoungou ont pour patronyme GAMBO ou GAMBONI. Les MARE sont à la tête de la chefferie de Gombousgou.

IV. Discussion

Le Bisakↄ a longtemps vécu comme une sorte d’enclave linguistique et culturelle. Entouré de peuples voltaïques (Moose, Yaana, Kasena, Dagomba, Kusace), cet espace socio-culturel n’est en contact avec aucune langue mandé. Il est isolé des langues mandé-Est avec lesquelles il partage la même famille linguistique. Plusieurs groupes de populations occupent le pays bisa. Il y a entre autres les Moose, les Bisanͻ, les Yarse, les Peulh, les Hausa, les Yaana et les Kusasi.

Cela donne la preuve que le peuplement de cet espace socio-culturel est la résultante d’un fort brassage Sur le plan historique, les auteurs s’accordent sur le peuplement du « pays bisa » qui s’est fait par vagues successives avec l’apport de populations venues de divers horizons. Il s’agit d’une part des populations de souches bsa et d’autre part, des populations issues de l’immigration. Parmi cette dernière catégorie, on distingue les populations de souche moaaga, les populations de souche gourounga et ceux d’origine dagomba (E. Bayili 1983) ; (A. Faure, 1996) ; (J. P. Lahuec ,1979) ; (T. Massimbo, 1991).

Conclusion

Le pays bisa a enregistré l’arrivée des migrants par vagues successives. L’intégration de ces migrants est une réalité de nos jours à travers les alliances matrimoniales, les changements de patronyme et surtout l’adoption de la langue et des coutumes bisa. La cohabitation multiséculaire a éclipsé les traditions et les langues des populations immigrées au profit de celles des populations anciennes.

Par ailleurs, la population de souche bisa a bénéficié de l’influence des migrants à certains égards. Les rapports des nouveaux venus avec les populations de souche bisa anciennement installées ont été aussi bien pacifiques que conflictuels. Ce qui va être à la base de divers emprunts notamment sur les plans politique et culturel.

BATIONO Zomenassir Armand
CNRST/INSS/DLLN, Ouagadougou-Burkina Faso
zomenassir@yahoo.fr

DABONE Alain
CNRST/INSS/DSJPH, Ouagadougou-Burkina Faso
alaindabone01@gmail.com
CONGO Aoua Carole CNRST/INSS/DLLN, Ouagadougou-Burkina Faso carole_bac@yahoo.com

Référence bibliographique

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