Actualités :: Burkina Faso : Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (...)

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MERSI) a tenu ce 31 mai, la première session de l’année 2022 de son conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Au cours de cette rencontre, les participants vont réfléchir autour du thème "Faire des institutions d’enseignement supérieur et de recherche, des canaux de prévention de la jeunesse estudiantine contre l’enrôlement à l’extrémisme violent et à la radicalisation au Burkina Faso ". En plus de l’examen de ce thème, le CASEM va aussi servir de cadre pour l’analyse et l’adoption du rapport d’activités 2021 et du programme d’activités réajusté de l’année 2022.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2016 à une crise sécuritaire sans précédent, marquée par des attaques terroristes quasi quotidiennes commises par des groupes armés radicaux. Ces groupes comptent dans leurs rangs, de nombreux jeunes parmi lesquels l’on dénombrerait des étudiants. C’est au regard de ce constat, que le MERSI a choisi au cours de ce CASEM, de se pencher sur le thème « Faire des institutions d’enseignement supérieur et de recherche, des canaux de prévention de la jeunesse estudiantine contre l’enrôlement à l’extrémisme violent et à la radicalisation au Burkina Faso ».

Les participants au CASEM

Les réflexions qui seront menées avec les participants, vont permettre selon le ministre de l’enseignement supérieur, Pr Frédéric Ouattara, de proposer des solutions endogènes pertinentes susceptibles de prévenir les comportements violents de la jeunesse estudiantine, en la détournant des groupes extrémistes et de la radicalisation et de réduire ou d’immuniser la jeunesse estudiantine contre les pensées radicales dans le cadre actuel de l’enseignement supérieur au Burkina Faso. Ces propositions devraient contribuer de manière globale, à favoriser la prévention des causes sous-jacentes de l’extrémisme violent et de la radicalisation, le renforcement de l’intégration entre la jeunesse estudiantine et la tolérance en milieu universitaire.

Pr Frédéric Ouattara, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Pour ce qui est des activités menées par le ministère au cours de l’année 2021, on note un taux global d’exécution physique de 89,35 % des activités programmées contre 87,9 % en 2020. Le taux d’exécution financière quant à lui est de 86,10 %. En termes de réalisations enregistrées au cours de l’année 2021, l’on peut retenir en ce qui concerne l’enseignement supérieur, l’achèvement du processus de construction d’un bâtiment en R + 2 à l’université Nazi Boni, de deux pavillons de 1000 places à l’université Joseph Ki-Zerbo et des gros œuvres du siège de l’université virtuelle. A cela s’ajoute, la création de l’Ecole normale supérieure par fusion de l’ENSK et l’IDS, le rattrapage de plusieurs mois de retards dans certaines Unités de formation et de recherche (UFR), l’acquisition et la subvention d’environ 7 500 ordinateurs au profit des étudiants, l’octroi de 100 bourses d’excellence aux doctorants ainsi que la production de l’annuaire statistique de l’année académique 2020-2021 du supérieur.

Au niveau de la recherche et de l’innovation, l’on a enregistré la mise au point de l’efficacité à 77 % du vaccin R21 / MM contre le paludisme par les chercheurs de l’IRSS / Nanoro et reconnu par l’OMS, la construction du cube satellitaire de la station spatiale "Burkina Satl" et la tenue réussie de la 13ème édition du FRSIT. L’achèvement de la construction du bâtiment et du laboratoire de l’INSS sans oublier l’implantation de la plateforme multi acteurs d’innovations dans les régions du Centre, de l’Est, du Centre-Sud et du Centre-Ouest, sont aussi à relever.

Des réflexions seront menées pour prévenir la radicalisation de la jeunesse estudiantine

Pour l’année 2022, le MERSI entend mettre l’accent sur les actions édictées dans l’agenda de la transition et qui sont relatives à la normalisation des années académiques à travers l’application du décrochage dans toutes les IESR où les chevauchements perdurent, la tenue d’assises nationales sur l’enseignement supérieur et la recherche, l’élection des Présidents d’universités et l’élaboration de la politique de valorisation des résultats de la recherche.

Armelle Ouédraogo /Yaméogo
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