Actualités :: Burkina : « Celui qui prend le pouvoir en ce moment-là par la force, le (...)

Le parti au pouvoir n’a-t-il pas peur que les situations au Mali et en Guinée (Conakry) inspirent également au Burkina ? C’est l’une des préoccupations soulevées par les journalistes à la conférence de presse, lundi 20 septembre 2021 à Ouagadougou, de la direction politique nationale du MPP sur son congrès extraordinaire (24 au 26 septembre) et, par la même occasion, sur l’actualité nationale et internationale.

En réaction, le président du MPP, Simon Compaoré, a d’abord fait observer que les situations ne sont pas les mêmes. En Guinée-Conakry, le respect de la Constitution a été remis en cause par le troisième mandat. Au Burkina, le président Roch Kaboré est dans son deuxième mandat constitutionnel et a réaffirmé sa volonté de respecter la Constitution (qui fixe à deux, le nombre de mandats), a-t-il campé en substance. Pas d’amalgame donc, amortit-il avant de hausser le ton : « Celui qui prend le pouvoir en ce moment-là par la force, laissera le pouvoir, par la force, comme ça a été le cas en septembre 2015 (putsch de septembre 2015, ndlr). Voilà ! ».

Le deuxième vice-président du MPP à l’époque du coup d’Etat sus-visé (septembre 2015) retient à cet effet : « Nous avons beaucoup appris ».

Simon Compaoré va ensuite se livrer à une sorte de cours… « Vous savez, il est facile de prendre le pouvoir, mais difficile de le gérer. En une minute, vous prenez le pouvoir. Mais quand vous commencez à gérer, une semaine, un mois..., ça commence à brûler. C’est pourquoi, comme disent les Anglais, ‘’be careful ’’ : faisons attention. En tout cas, nous souhaitons qu’avec nos insuffisances, et les problèmes qui nous tenaillent, nous restions sur les rails et que nous respections les règles de la démocratie. C’est ça aussi qui va nous sauver. Sinon, en plus des problèmes que vous avez, vous voulez gérer des troisièmes mandats, des coups d’État, tout cela va vous emporter ».

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