:: Recherche scientifique et innovation au Burkina : Les chercheurs proposent (...)

Le ministre en charge de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga, a donné le coup d’envoi, ce 22 décembre 2020 à Ouagadougou, de la deuxième session ordinaire du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation. Une session au cours de laquelle, les acteurs se pencheront sur les grands défis auxquels le Burkina est confronté dans chaque domaine afin de faire des propositions de solutions pour leur développement.

« Faire de la recherche scientifique et de l’innovation l’un des principaux leviers et outils de développement du Burkina Faso ». C’est l’un des engagements du gouvernement qu’a rappelé le ministre Alkassoum Maïga, à l’occasion de cette deuxième session ordinaire du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation.

Le ministre en charge de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga

Au cours de ladite session, les membres du Haut Conseil composé, entre autres, de chercheurs, des secteurs productifs, socio-culturels et des régions, des départements ministériels et d’institutions de l’Etat passeront en revue tous les défis auxquels le Burkina Faso est confronté dans les différents domaines de la société. Ce qui leur permettra de faire des propositions de solutions dans chaque domaine pour qu’il puisse être pris en compte dans les décisions politiques en vue de contribuer au développement du pays.

Car les résultats qui sortiront de ce rendez-vous scientifique, rappelle le premier responsable de la Recherche scientifique, seront des substrats qui permettront au gouvernement d’orienter sa prise de décision dans tous les domaines. C’est pourquoi, poursuit le ministre Maiga, au sortir de cette session, des commissions seront mises en place autour des différentes thématiques, notamment sur la santé, l’éducation, l’économie, l’agriculture et de l’environnement en vue d’avoir de l’accompagnement dans la réflexion et dans la prise de décision.

Chercheurs et acteurs politiques et civils passent en revue les différents défis du Burkina pour des solutions scientifiques

Pr Alkassoum Maiga soutient que les gouvernants ne peuvent plus se passer de la recherche et de l’innovation s’ils veulent réellement contribuer au développement de leur pays. C’est pourquoi, il a souligné qu’il est important que les savants mettent leur génie au bénéfice de leur pays en apportant des réponses scientifiques et technologiques aux problèmes qui minent le développement. « C’est ainsi que la recherche contribuera à ouvrir la voie au développement durable dans tous les secteurs, parce que le monde scientifique regorge d’hommes et de femmes compétents et talentueux et capables de relever ce défi », a renchéri le ministre Maiga.

Des défis à relever

Parlant du Haut Conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation, il faut dire que c’est une instance nationale de prospective, de réflexion et de concertation en matière de recherche scientifique et de technologies. Une instance qui a, selon le directeur général de la recherche scientifique, le Pr Idrissa Kaboré, plusieurs missions à accomplir.

Le directeur général de la recherche scientifique, Pr Idrissa Kaboré

Il s’agit de donner son avis sur les grands choix de la politique scientifique et technologique, proposer des orientations et des stratégies pour la formulation de la politique nationale et internationale, etc.
Pour ce qui concerne les défis qu’il doit relever, le directeur général de la recherche scientifique a cité l’amélioration de la gouvernance de la recherche scientifique, l’orientation de la recherche vers les objectifs du développement, l’autonomisation financière des centres de recherche, etc.

Avis éclairés sur la pandémie du Covid-19

Il faut souligner que le Haut Conseil national sur la recherche scientifique et de l’innovation enregistre plusieurs acquis à son compte. Des acquis parmi lesquels, le ministre Alkassoum Maiga a cité la mise en œuvre d’une commission ad’hoc qui a été chargée d’analyser la situation sanitaire, sociale et économique relative à la pandémie du Covdi-19 et formuler des avis éclairés aux autorités. Ce qui a permis d’avoir des modèles mathématiques développés pour prédire l’évolution de l’épidémie, des phytomédicaments présentés pour des essais cliniques financés et de nombreuses recettes de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle proposées.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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