Actualités :: Laya Sawadogo dans les régions : Le transfert des collèges au MEBA a focalisé (...)
Laya Sawadogo

Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Laya Sawadogo, a entrepris des tournées dans les différentes régions du Burkina.

Ces tournées ont pour objectif d’échanger directement avec les acteurs de l’enseignement secondaire sur les préoccupations essentielles du système éducatif. Ces acteurs sont, entre autres, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les chefs d’établissement, les syndicats.

Les villes de Manga, dans la Direction régionale du Centre-Sud, de Ouargaye, dans le Centre-Est, et de Fada, à l’Est, sont les premières à accueillir, du 13 au 15 mai dernier, la délégation ministérielle. Les échanges ont porté sur plusieurs questions dont le transfert des collèges au ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation (MEBA), le déficit en personnel enseignant et les examens blancs.

Les raisons qui militent en faveur du transfert des collèges d’enseignement au MEBA tirent leur fondement, selon le ministre, des Assises nationales sur l’éducation. Ces Assises avaient recommandé l’application de la loi d’orientation de l’éducation, qui stipule en son article 2 que « L’obligation scolaire couvre la période d’âge de 6 à 16 ans.

Aucun enfant ne doit être exclu du système éducatif avant ses 16 ans révolus, dès lors que les infrastructures, les équipements, les ressources humaines ...le permettent ». Or, pour satisfaire les conditions ci-dessus en vue d’atteindre les objectifs assignés au système éducatif, le Burkina Faso a besoin d’être accompagné par les institutions internationales et les partenaires financiers. Le Plan décennal de développement de l’enseignement de base (PDDEB), les objectifs de l’éducation pour tous (EPT) et du millénaire pour le développement en sont des exemples illustratifs.

Cependant, il convient de noter que les priorités des partenaires accompagnant notre système éducatif sont en faveur de l’enseignement de base. Du même coup, l’obligation scolaire, qui s’étend à 16 ans, correspondant à l’âge moyen des élèves de la classe de troisième (3e), se trouve confrontée, dans son volet enseignement secondaire, à des difficultés de financement. Dès lors, la réorganisation du système éducatif devient une nécessité. Cela doit se traduire par le rattachement du premier cycle du secondaire à l’enseignement de base.

D’ailleurs, les débats avec les acteurs de l’enseignement secondaire dans les différentes localités se sont plus focalisés sur la forme de ce rattachement que sur son fond. Selon le ministre, si cette politique éducative venait à être adoptée, un arrêté interministériel définirait les conditions d’exercice des enseignants. D’ores et déjà, l’assurance est donnée que la carrière de ceux-ci ne sera aucunement perturbée par les dispositions qui interviendront. Il reste entendu qu’un ensemble de cadrages reste à élaborer.

Leur opérationnalisation prendra certainement le rythme qu’il faudra. Dans tous les cas, la Conférence des proviseurs et directeurs des lycées et collèges (CPDLC), prévue pour le mois d’août prochain, servira de cadre de réflexion sur les modalités de ce transfert. Une des certitudes qui peuvent être avancées est que ce rattachement permettra de contenir le déficit en personnel enseignant dans cet ordre d’enseignement.

A cela, il faut ajouter l’apport du futur institut de formation des enseignants des matières scientifiques. Cet institut, qui ouvrira probablement ses portes à la rentrée prochaine après l’organisation d’un concours de recrutement, aura pour vocation la formation, en trois (3) ans après le baccalauréat, des enseignants dans les disciplines scientifiques où le déficit est le plus ressenti.

De la question des examens blancs

Les examens blancs ont constitué un des points récurrents évoqués au cours des rencontres du ministre avec les acteurs de l’éducation aussi bien à Manga, à Ouargaye qu’à Fada. Il est ressorti que tous reconnaissent l’utilité de la tenue de ces examens.

Le malentendu concerne la prise en charge. Le ministre a noté que jusqu’à une période récente, la participation d’un enseignant aux examens blancs n’était pas rétribuée. La question a commencé à se poser à partir du moment où des associations de parents d’élèves (APE) ont décidé d’accompagner les enseignants dans l’accomplissement de cette tâche.

Les APE étant autonomes dans leur fonctionnement, le ministre ne voit aucun inconvénient à ce qu’elles continuent d’assurer cette prise en charge. Toutefois, a-t-il précisé, « cela ne doit pas constituer une condition sine qua non de la tenue des examens blancs qui, en tout état de cause, demeurent une tâche obligatoire de l’enseignant ».

Aboubacar Sy DCPM/MESSR

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