Actualités :: Loropéni : La population prête à « se battre à mort » pour défendre la (...)

Les différentes composantes de la cité du Massako (Loropéni, province du Poni, région du Sud-ouest) ont organisé une conférence publique le lundi 14 novembre 2022 à la place de la mairie pour échanger sur les stratégies de défense de leur entité territoriale qui fait face à des menaces terroristes depuis plusieurs mois. Les échanges ont porté sur le thème « Lutte contre le terrorisme et les troubles mentaux. Quel investissement pour un meilleur succès ? ». Une conférence animée par l’attaché de santé, en santé mentale, Alain Kambiré.

La journée du lundi 14 novembre 2022 restera gravée à jamais dans les mémoires des populations de Loropéni. A l’unisson, jeunes, femmes, coutumiers, religieux, ont répondu à l’appel des organisateurs de cette journée, qu’ils qualifient de sursaut patriotique, pour dire non à des individus non identifiés qui tentent de semer la psychose en leur sein depuis un certain temps.

Selon le porte-parole des initiateurs, le pasteur de l’église ‘’Monsinahi’ ’de Loropéni, Bèbè Yohana Youl, le sentiment de peur et de psychose commence à s’installer au sein des habitants. « Au regard de ce que nous présentons dans notre commune et ses encablures, des actes des forces du mal ne sont pas à écarter. Nous avions trouvé opportun d’agir à temps, en conséquence et en synergie d’action pour éviter le pire », affirme-t-il.

Pour un des notables, Toutou Palé, l’insécurité commence à toucher toutes localités de notre commune. « Et nous avons compris deux choses dans cette affaire de terrorisme. Soit nous acceptons de nous défendre ou nous livrons notre territoire. Ce matin nous avons décidé de nous battre à mort. Il n’est pas question de reculer. C’est un appel à l’engagement total pour défendre notre territoire », a-t-il lancé. Puis d’ajouter que « c’est une question de cœur, nous nous organisons pour aller à l’offensive pour les repousser au maximum ces malfaiteurs, afin d’assurer la tranquillité à nos populations ».

La situation d’insécurité touche profondément les populations avec un corolaire de conséquences sur la santé mentale des uns et des autres, confie le communicateur, attaché de santé, en santé mentale, Alain Kambiré. « La lutte contre le terrorisme et la santé mentale vont de pair. De l’état des lieux, nous remarquons que personne n’est en paix, tout le monde vit l’angoisse, la dépression ; l’anxiété, et certains même sont dans la pathologie psychotique. Tout le monde est affecté et endeuillé. Il est de notre devoir de les sensibiliser pour que des jeunes ne tombent pas dedans », explique l’attaché de santé.

Pour Alain Kambiré, l’une des conséquences premières, c’est l’impact sur la santé mentale. Et quand le mental est touché, l’on devient inefficace. Surtout que les terroristes veulent utiliser cette guerre psychologique pour abattre la population avant d’envahir les territoires.

Pour la résilience, M. Kambiré a parlé sans langue de bois. « Mieux vaut se sacrifier pour sa nation. Le terrorisme n’est pas l’affaire des militaires, ni des politiciens, c’est une affaire commune quel que soit votre bord. Il faut que les jeunes se lèvent et soient aux premiers plans, demain leur appartient. Ils doivent surmonter cette psychose que le terrorisme veut leur imposer », lance-t-il. Lire la suite

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