Actualités :: Grève illimitée des travailleurs de la SITARAIL : Les lignes n’ont pas (...)

Le comité de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) de la SITARAIL a tenu une conférence de presse, ce samedi 5 novembre 2022 à la Bourse du travail de Ouagadougou, pour apporter des éléments d’informations sur la situation que vivent les travailleurs de la Société internationale de transport africain par rails (SITARAIL). Ce fut l’occasion pour les travailleurs de rappeler les motivations du mot d’ordre de grève en vigueur depuis le 25 octobre 2022.

Les 120 heures de grève observées par le comité CGT-B/SITARAIL n’ont pas suffi à faire fléchir les premiers responsables de la société. C’est ce qui ressort de cette conférence de presse. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le comité a dénoncé « une violation flagrante » du code de travail du Burkina Faso par leur employeur, concernant les prévisions de 40 heures de travail par semaine. Selon le secrétaire général de la CGT-B/SITARAIL, Thomas Kiendrébéogo, il y a eu un refus « méprisant » et répété des premiers responsables de la société de recevoir leurs préoccupations.

Les responsables de la SITARAIL refusent tout dialogue, selon le secrétaire général de la CGT-B/SITARAIL.

Pis, l’employeur refuse complètement le dialogue. Thomas Kiendrébeogo a révélé que la société utilise de jeunes travailleurs en Contrat à durée déterminée (CDD), pour des services allant jusqu’à 48 heures sans interruption.
Le secrétaire général et ses camarades ont aussi mentionné le non-paiement des heures supplémentaires. Cette violation, a-t-il fait savoir, dure depuis 1995. « SITARAIL est restée insensible à la détresse de 90% des cheminots qui ne réclament que de meilleures conditions de vie et de travail », a soutenu M. Kiendrébeogo.

Au regard des manquements cités, les travailleurs ont donc décidé de passer à la « vitesse supérieure », en lançant une grève illimitée jusqu’à ce que les responsables de la société donnent une réponse satisfaisante à leurs préoccupations.
Ces revendications, a énuméré le secrétaire général, sont la restauration du dialogue, la résolution de l’intégralité salariale, la réouverture des gares de trains et le respect de la convention initiale du 20 août 1995 du chemin de fer Ouagadougou-Abidjan.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Légende
1-Une
2-Les responsables de la SITARAIL refusent tout dialogue, selon le secrétaire général de la CGT-B/SITARAIL.

Fermeture des universités de Ouaga et de Ouaga II : La (...)
Crise à l’Université de Ouagadougou : Le MEFA tient l’ANEB (...)
Université de Ouagadougou : L’UNARES condamne l’escalade (...)
Education : Les autorités du MEBA et les partenaires (...)
Mariage collectif au CSC : 11 couples "officialisent" (...)
UGEB et ANEB : "Le chantage ne passera pas"
Nouvelle Carte d’identité burkinabè : L’ONI tient son (...)
Produits alimentaires : Un gros contrebandier mis aux (...)
Au tribunal : Marabout ou démarcheur ?
Fermeture de l’université de Ouaga : Une punition (...)
Crise à l’Université de Ouagadougou : Deux étudiants (...)
10e anniversaire de l’ENEP de Ouahigouya : Plus de 4 400 (...)
Tranche commune Entente 2008 : Une antenne chirurgicale (...)
Stigmatisation des personnes vivant avec le Sida : (...)
Fait divers de Sacré : Les chiens de Georges
Fermeture de l’UO et de l’Université Ouaga II : (...)
Université de Ouaga : "On a tout fait..."
Universités de Ouaga : Les raisons d’une fermeture
Déclaration de la coordination des étudiants CDP sur la (...)
Religion : Mission accomplie pour le Père Charles (...)
XIIe promotion des élèves-gendarmes : Hommage à Bagnamou (...)

Pages : 0 | ... | 32361 | 32382 | 32403 | 32424 | 32445 | 32466 | 32487 | 32508 | 32529 | ... | 36582


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés